mardi 26 novembre 2013

Mille tristesses découlent de l'instant

Il y a une semaine, j'ai enterré ma grand-mère. Et avec elle, toutes les joies d'un mois d'octobre fabuleux — si fabuleux, si dense que je n'ai pas trouvé le temps de vous en parler.
On n'aime jamais assez ses grands-parents de leur vivant. On les croit éternels parce qu'ils ont toujours été là et que leur existence va de soi. Mais un jour, on se rend compte qu'ils ne le sont pas, éternels. On se retrouve d'un seul coup à surveiller les battements de leur cœur, le rythme de leur respiration dans un lit d'hôpital. On leur tient la main, et on la caresse longtemps, longtemps, cette main encore chaude et vivante, et on leur murmure des mots que l'on n'a pas assez dits jusqu'alors. On se sent tout petit, et impuissant, et perdu. Surtout au moment où tout s'arrête.
Et la vie continue, malgré tout. Le travail vous happe à nouveau, vous faites des projets, vous rêvez à vos prochaines vacances, vous rigolez avec les copains, comme si de rien n'était. Presque.

lundi 18 novembre 2013

À ma grand-mère



Une pensée pour elle (sans jolies phrases ni pathos).