Jeudi dernier, plaisir immense de me retrouver sur la banquette de Kooka Boora, après un court passage au bureau. J'ai sorti mon énorme ordinateur, posé le filtre de confidentialité sur l'écran, et travaillé en sirotant un grand verre de jus pomme-poire-orange tout frais. Je n'ai pas vu le temps passer, le café n'allait pas tarder à fermer quand je suis partie pour aller rejoindre mes anciens collègues dans un restaurant du quartier.
L'expérience s'étant avérée concluante, je crois qu'elle sera renouvelée très souvent dorénavant, car la monotonie des journées passées dans mon petit bureau me pèse un peu. Je ne trouve pas le temps d'écrire à mes amis — pardon à celles qui attendent une réponse depuis des lustres —, de lire plus que les quelques pages que je lis sur le trajet de la piscine — actuellement Les jeunes filles, choisi par le club de lecture, une relecture donc. Les jours passent et les pages de mon agenda, que je m'étais promis de remplir d'un dessin quotidien — c'était ma seule bonne résolution pour l'année —, restent de plus en plus souvent vides. Je me suis résolue à travailler le dimanche, afin de gagner quelques heures de liberté en semaine. Pour pouvoir me poser un moment dans un café adoré, voir un film mélancolique, aller chercher des flans et du pain, dessiner, rêvasser, un peu. Tout ce qui constitue mon oxygène.
Cela fait maintenant cinq ans (!) que je vous confie mes obsessions culinaires et que je vous raconte ma vie dans les grandes largeurs. Et même si les billets tendent à s'espacer, je n'ai nullement l'intention de renoncer à cette drogue douce qu'est le blog. J'aime trop les échanges et les découvertes qu'il me procure. Et je crois que sans vos gentils mots et encouragements, je serais restée à un niveau de confiance en moi-même assez déplorable. Pour ça, je vous dois encore plein de billets, de recettes et de dessins. Et en attendant, une blanquette. Il m'a fallu du temps, mais grâce à une amie chère, qui m'a en quelque sorte prise par la main pour me montrer le chemin, j'ai ENFIN vaincu mon angoisse de la blanquette.
La blanquette de veau comme je l'aime
(inspirée des recettes de Lilo, de Loukoum°°° et de celle testée avec mon amie M.)
pour 4-5 personnes, selon l'appétit
1 kg d'épaule de veau, coupée en morceaux
4 carottes épluchées et coupées en tronçons
1 branche de céleri
1 blanc de poireau
1 oignon piqué de clous de girofle (2 pour moi)
2-3 branches de thym
3 feuilles de laurier
200 g de champignons de Paris, nettoyés et coupés en deux
50 g de beurre
75 g de farine
jus d'1 citron
1 petit verre de vin blanc
100 g de crème fraîche
2 jaunes d'œufs
sel, poivre, huile
Faire revenir les morceaux d'épaule de veau avec un peu d'huile au fond d'une marmite, jusqu'à ce qu'ils soient légèrement colorés.
Jeter l'huile et couvrir largement d'eau froide.
Porter à ébullition, écumer, puis ajouter les carottes, le céleri, le poireau, l'oignon ainsi que les herbes. Tout doit être bien immergé (rajouter de l'eau au besoin).
Faire cuire 45 minutes, ôter les carottes (avec une écumoire) pour éviter qu'elles ne soient trop ramollies. Réserver.
Laisser cuire la viande avec le bouillon à nouveau pendant 45 minutes. Au bout de ce temps de cuisson, elle doit pouvoir s'effilocher facilement.
Dans une casserole, faire fondre le beurre.
Ajouter la farine et mélanger vivement avec un fouet pour éviter la formation de grumeaux.
Ajouter rapidement le bouillon, louche par louche, en mélangeant bien à chaque fois. Il faut compter une douzaine de louches environ. Ajouter le vin également.
Incorporer les champignons, les laisser cuire, le temps que la sauce épaississe un peu.
Dans un bol, mélanger la crème, les jaunes d'œufs et le jus de citron, et ajouter ce mélange à la sauce. Assaisonner.
Ajouter les morceaux de viande, laisser mijoter un peu (à feu doux) et servir avec les carottes et du-riz-sinon-rien.
Il me reste encore à vaincre l'angoisse de la pâte à choux, de la pasta maison, et de tout un tas d'autres choses. Autant dire que vous n'avez pas fini d'entendre parler de mes aventures culinaires.
L'expérience s'étant avérée concluante, je crois qu'elle sera renouvelée très souvent dorénavant, car la monotonie des journées passées dans mon petit bureau me pèse un peu. Je ne trouve pas le temps d'écrire à mes amis — pardon à celles qui attendent une réponse depuis des lustres —, de lire plus que les quelques pages que je lis sur le trajet de la piscine — actuellement Les jeunes filles, choisi par le club de lecture, une relecture donc. Les jours passent et les pages de mon agenda, que je m'étais promis de remplir d'un dessin quotidien — c'était ma seule bonne résolution pour l'année —, restent de plus en plus souvent vides. Je me suis résolue à travailler le dimanche, afin de gagner quelques heures de liberté en semaine. Pour pouvoir me poser un moment dans un café adoré, voir un film mélancolique, aller chercher des flans et du pain, dessiner, rêvasser, un peu. Tout ce qui constitue mon oxygène.
Cela fait maintenant cinq ans (!) que je vous confie mes obsessions culinaires et que je vous raconte ma vie dans les grandes largeurs. Et même si les billets tendent à s'espacer, je n'ai nullement l'intention de renoncer à cette drogue douce qu'est le blog. J'aime trop les échanges et les découvertes qu'il me procure. Et je crois que sans vos gentils mots et encouragements, je serais restée à un niveau de confiance en moi-même assez déplorable. Pour ça, je vous dois encore plein de billets, de recettes et de dessins. Et en attendant, une blanquette. Il m'a fallu du temps, mais grâce à une amie chère, qui m'a en quelque sorte prise par la main pour me montrer le chemin, j'ai ENFIN vaincu mon angoisse de la blanquette.
La blanquette de veau comme je l'aime
(inspirée des recettes de Lilo, de Loukoum°°° et de celle testée avec mon amie M.)
pour 4-5 personnes, selon l'appétit
1 kg d'épaule de veau, coupée en morceaux
4 carottes épluchées et coupées en tronçons
1 branche de céleri
1 blanc de poireau
1 oignon piqué de clous de girofle (2 pour moi)
2-3 branches de thym
3 feuilles de laurier
200 g de champignons de Paris, nettoyés et coupés en deux
50 g de beurre
75 g de farine
jus d'1 citron
1 petit verre de vin blanc
100 g de crème fraîche
2 jaunes d'œufs
sel, poivre, huile
Faire revenir les morceaux d'épaule de veau avec un peu d'huile au fond d'une marmite, jusqu'à ce qu'ils soient légèrement colorés.
Jeter l'huile et couvrir largement d'eau froide.
Porter à ébullition, écumer, puis ajouter les carottes, le céleri, le poireau, l'oignon ainsi que les herbes. Tout doit être bien immergé (rajouter de l'eau au besoin).
Faire cuire 45 minutes, ôter les carottes (avec une écumoire) pour éviter qu'elles ne soient trop ramollies. Réserver.
Laisser cuire la viande avec le bouillon à nouveau pendant 45 minutes. Au bout de ce temps de cuisson, elle doit pouvoir s'effilocher facilement.
Dans une casserole, faire fondre le beurre.
Ajouter la farine et mélanger vivement avec un fouet pour éviter la formation de grumeaux.
Ajouter rapidement le bouillon, louche par louche, en mélangeant bien à chaque fois. Il faut compter une douzaine de louches environ. Ajouter le vin également.
Incorporer les champignons, les laisser cuire, le temps que la sauce épaississe un peu.
Dans un bol, mélanger la crème, les jaunes d'œufs et le jus de citron, et ajouter ce mélange à la sauce. Assaisonner.
Ajouter les morceaux de viande, laisser mijoter un peu (à feu doux) et servir avec les carottes et du-riz-sinon-rien.
Il me reste encore à vaincre l'angoisse de la pâte à choux, de la pasta maison, et de tout un tas d'autres choses. Autant dire que vous n'avez pas fini d'entendre parler de mes aventures culinaires.