Mon père est rentré de Chine samedi soir, pour pouvoir fêter le passage à la nouvelle année avec nous. Le lendemain, nous étions seize autour de la table familiale, à nous régaler de nems, de canard laqué, de porc croustillant, de boulettes, de poissons à la vapeur, d'épinards, de crevettes et noix de saint-jacques sautées... Aussi incongru que cela puisse paraître, j'avais fait une galette aussi, parce que nous étions enfin au complet pour tirer les rois.
Pour la première fois depuis des mois, je ne fuyais plus. Ni leurs questions, ni leurs regards teintés d'inquiétude. Pour la première fois depuis des mois, je ne cherchais plus à me cacher. Parce que j'avais enfin une bonne nouvelle à annoncer : je venais de retrouver du travail. Dans mon domaine de prédilection. Un job temporaire, certes, mais qui me sauve du naufrage.
Ajoutez à cela un moment d'extase gourmande chez Septime, où Bertrand Grébaut pratique une cuisine sublime — et je pèse mes mots —, des échanges toujours amicaux à la piscine, des rencontres impromptues qui font du bien et beaucoup de chaleur humaine autour de moi ces temps-ci... Et toutes les larmes contenues ces derniers mois auraient pu se déverser en un torrent, de joie et de gratitude, mais elles se sont aussitôt évaporées.
L'année du dragon, la mienne, la nôtre, peut donc commencer.
Deux choses, sans rapport :
- Si comme moi, vous avez une tendresse toute particulière pour les filles bancales, qui ne s'en sortent décidément pas, vous serez peut-être touché par Karin Viard dans Parlez-moi de vous. Incroyable, comme elle fait pour rendre son personnage à la fois triste, comique et émouvant. J'en ai été éblouie.
- Je sais que je vous bassine avec La Gambette à Pain, et que j'avais promis d'arrêter, mais c'est une adresse qui mérite vraiment vraiment le déplacement ! Allez-y, goûtez à leurs merveilleux pains et viennoiseries, parlez-en, faites en sorte que la Gambette soit un lieu pérenne si vous aimez le bon pain fait par des artisans passionnés et intègres. Ces derniers ont besoin d'être soutenus — surtout s'ils n'ont pas un goût forcené pour les médias et la com'.
Que le dragon soit avec vous.
Pour la première fois depuis des mois, je ne fuyais plus. Ni leurs questions, ni leurs regards teintés d'inquiétude. Pour la première fois depuis des mois, je ne cherchais plus à me cacher. Parce que j'avais enfin une bonne nouvelle à annoncer : je venais de retrouver du travail. Dans mon domaine de prédilection. Un job temporaire, certes, mais qui me sauve du naufrage.
Ajoutez à cela un moment d'extase gourmande chez Septime, où Bertrand Grébaut pratique une cuisine sublime — et je pèse mes mots —, des échanges toujours amicaux à la piscine, des rencontres impromptues qui font du bien et beaucoup de chaleur humaine autour de moi ces temps-ci... Et toutes les larmes contenues ces derniers mois auraient pu se déverser en un torrent, de joie et de gratitude, mais elles se sont aussitôt évaporées.
L'année du dragon, la mienne, la nôtre, peut donc commencer.
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Deux choses, sans rapport :
- Si comme moi, vous avez une tendresse toute particulière pour les filles bancales, qui ne s'en sortent décidément pas, vous serez peut-être touché par Karin Viard dans Parlez-moi de vous. Incroyable, comme elle fait pour rendre son personnage à la fois triste, comique et émouvant. J'en ai été éblouie.
- Je sais que je vous bassine avec La Gambette à Pain, et que j'avais promis d'arrêter, mais c'est une adresse qui mérite vraiment vraiment le déplacement ! Allez-y, goûtez à leurs merveilleux pains et viennoiseries, parlez-en, faites en sorte que la Gambette soit un lieu pérenne si vous aimez le bon pain fait par des artisans passionnés et intègres. Ces derniers ont besoin d'être soutenus — surtout s'ils n'ont pas un goût forcené pour les médias et la com'.
Que le dragon soit avec vous.