vendredi 17 février 2012

In the bleak midwinter (riz à la gaxuxa)


Dire que mon quotidien a changé ces dernières semaines serait un euphémisme. Bouleversé, il a été.
Après la piscine, il faut désormais se dépêcher de rentrer à la maison, car le temps est compté. Vite, reprendre le métro, faire quelques courses peut-être, rincer bonnet et maillot de bain, et s'installer devant l'ordinateur professionnel après avoir avalé rapidement tartines beurrées, yaourt-confiture et jus de fruit frais (des oranges sanguines pressées, ou deux kiwis mixés avec un peu de jus de granny smith). Le chocolat chaud sera bu un peu plus tard, en plein travail.
Dans l'après-midi, il y aura plusieurs tasses de tie guan yin ou de thé vert au sarrasin. Et pour les moments de réconfort, la tablette de gianduja est toujours à portée de main. Pour encourager le cerveau qui faiblit — le pauvre, il n'était plus habitué à travailler.
Quand le ciel est dégagé, la lumière du soleil couchant invite à un moment de rêverie, mais il ne s'agit pas de se laisser distraire trop longtemps.

Beaucoup de choses me manquent depuis que j'ai repris la routine du travail.
Le flat white (cf. dessin) et l'odeur des gâteaux en train de cuire chez Kooka Boora me manquent. Le pain au cacao et le pain aux noix de Landemaine me manquent. De même que l'assiette de légumes de Rose Bakery, les "don" et bento de Nanashi, ou les smoothies incroyables de Claus. Il y a aussi la rue des Martyrs, le cinéma du matin, les longs trajets en bus, et ce temps qui me paraissait extensible... Mais je sais que bientôt, quand je serai mieux organisée dans mon planning, tout cela sera de nouveau accessible.


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Je n'ai — presque — pas senti la récente vague de froid. Bien sûr, il a fallu ranger provisoirement ballerines et derbies, et sortir la parka, les collants et les bottes, mais je n'avais toujours qu'une seule épaisseur de vêtement sous mon manteau quand les autres empilaient les couches. Comme si l'information n'était pas totalement parvenue à mon cerveau — le pauvre, il n'était plus habitué... Lors d'un samedi sibérien, j'ai eu envie d'un sorbet et craqué pour une robe d'été (sans manches mais avec des petites fleurs), que je me suis empressée d'étrenner la semaine suivante, sous un pull à grosse maille.
Ce samedi-là, j'ai aimé la longue et fraîche balade dans les jardins du Luxembourg, la fontaine gelée, et le magnifique soleil d'hiver. Une bouffée d'air bienfaitrice pour qui est confiné à la maison des journées entières***.


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Il y a quelques jours, Gracianne m'a rappelé ma découverte, l'automne dernier, du riz à la gaxuxa. Je ne sais pas pourquoi je ne vous en ai pas parlé alors que j'en ai fait plusieurs fois en très peu de temps et que c'est si bon et réconfortant. C'était la recette de Bolli's Kitchen, mais la prochaine fois j'essaierai la version de Gracianne, qui m'en a redonné envie.

Riz à la gaxuxa (inspiré de la recette de Bolli's Kitchen)


1/2 poulet*, coupé en morceaux
1 oignon
2 gousses d'ail
1 poivron rouge
une vingtaine de fines tranches de chorizo
250 g de riz (rond pour moi)
1/2 l de bouillon de poule
sel, poivre, huile d'olive, piment d'Espelette (facultatif)**

Émincer l'oignon et le poivron et hacher l'ail.
Dans une cocotte, faire dorer les morceaux de poulet dans un peu d'huile d'olive. Réserver.
Jeter le surplus de gras.
Faire revenir l'oignon et l'ail, puis ajouter le poivron et le chorizo. Laisser cuire quelques minutes, saler et poivrer.
Ajouter le riz et remettre les morceaux de poulet dans la cocotte.
Verser le bouillon chaud, couvrir et laisser cuire environ 20 minutes à feu moyen, en mélangeant un peu de temps en temps.
Le plat est prêt quand le riz est cuit et tout le bouillon absorbé.

* Je mets relativement peu de poulet, car je préfère le riz dans l'histoire.
** Pas de piment d'Espelette ici, car le chorizo apporte déjà assez de piquant, mais libre à vous d'en ajouter. J'ai également omis les tomates et le lard (ou jambon de Bayonne chez Gracianne), et le plat est resté tout à fait mangeable.
*** Le confinement explique le vide intersidéral de ce billet, mais j'essaierai de changer ça la prochaine fois.

31 commentaires:

Gracianne a dit…

Ton cafe est tres tres beau - d'ailleurs je vais aller m'en faire un. Et ton billet n'est pas vide du tout, au contraire, il est plein de petits plaisirs doux, j'aime bien.

In the bleak mid-winter...tu ecoutes des Christmas carols?

Olive a dit…

Je vais bruncher à Claus demain, sur votre conseil, et je penserai à vous.

klash a dit…

"gaxuxa", avec un nom comme ça j'ai crue que c'était un plat chinois mystérieux car c'est bien la première fois que j'en entends parlé, jusqu'à ce que j'arrive à la recette, haaa, ces sacrés basque alors!

Morning g a dit…

Je voudrais le même joli café là tout de suite. Moi non plus je ne trouve pas ce billet vide du tout.
Et j'aime aussi cuisiner avec du chorizo.

Riane a dit…

Moi aussi je suis restée très cloitrée ces derniers temps. Et pourtant j'ai eu l'impression que ma vie était très remplie parce que j'ai "fait" et "pensé" des choses.. Parce que, en fait, j'ai appris à me détacher de ce qu'on (comprendre "le monde alentour" me dit que je DOIS faire. Non, ce que je dois faire c'est ce que je veux faire, point. 20 ans de vie pour comprendre ça.

Cela me rappele la poule au riz de ma grand-mère. Elle a une façon très particulière de la faire: elle ajoute un peu de toutes les épices qui tronent dans sa cuisine. C'est jamais pareil, mais c'est toujours bon. (Il n'y a que les crèpes fourrées qui peuvent rivaliser avec les grands plats de riz onctueux, en hiver)

Dévorer les livres a dit…

Je prends le relais alors. Après une année 2011 très très dense, ce début 2012 m'accorde de long corridors de temps libre me permettant enfin de céder à la liste des petits plaisirs qui s'allongeait sur mon carnet.

Entre autres, Nanashi la semaine dernière. Presque trop parfait (à part le beurre, question sur laquelle je suis psychorigide).

Félicitations pour ton nouveau travail. Tu travailles de chez toi, cette fois-ci ? Nous ne retrouverons donc plus tes billets sur les tristes collègues. Tant mieux(pour la perte des tristes collègues, car les billets on les attend avec impatience)! SL

Agnèslamexicaine a dit…

Tu aimes travailler chez toi? moi non plus, je ne trouve pas ton billet vide, il est bien concentré, voilà. J'admire ta constance avec la piscine...

avis a dit…

oulala comme ça a l'air bon ce riz!!!

Qifen a dit…

Vide intersidéral dans ce billet?
Mais où est-il? :p
Tu donnes plus que jamais envie de cuisiner, mais surtout de manger avec tes billets au "vide intersidéral"!
C'est ma bouffée d'air pur webesque.
Merci.

b.wak a dit…

J'vais aller me faire un petit café aussi.. et prendre exemple sur toi pour la piscine - des semaines que j'essaie de me motiver.

Ce week-end, je mangerai du riz au chorizo.

Lundi, j'reprends piscine.

Mingou a dit…

Gracianne : Non, je n'écoute pas de Christmas carols (pas du tout mon truc). C'était une référence à un film de Kenneth Branagh, qui s'intitulait ainsi à sa sortie (pendant l'hiver 1995-1996) et a été rebaptisé, je ne sais pas pourquoi, A Midwinter's Tale.
http://en.wikipedia.org/wiki/A_Midwinter%27s_Tale
Un film un peu foutraque que j'avais vu pendant cet hiver chaotique de grève, où l'on traversait Paris à pied dans le froid et la neige... (tu t'en souviens ?)

Olive : J'espère que le brunch s'est bien passé. J'ai hâte d'y retourner pour prendre un petit déjeuner, ou un goûter...

klash : La faute à tous ces x ? ;-)

Sovanna : J'ai pris un flat white chez Kooka Boora cet après-midi, après un déjeuner délicieux au Saravanaa Bhavan. Que c'était bon.

Riane : Ta prise de conscience n'est pas si tardive que ça !
J'adorerais goûter une poule au riz de grand-mère... Je suis sûre que ce serait un grand moment d'extase.

Dévorer les livres : Je ne te dirai qu'une chose : Profite !
À présent que je passe mes journées à la maison, je me dis que j'ai bien fait de sortir autant ces sept derniers mois. J'ai bien fait de profiter de cette liberté (même si le budget ne suivait pas toujours, surtout à la fin). Du coup, la frustration n'est pas si grande... Il faut juste que je m'organise pour dégager des moments de liberté en semaine.
Mon dernier repas chez Nanashi est plutôt récent, mais je suis impatiente d'y retourner.
Je travaille de chez moi, un peu contre mon gré, car cette fois-ci, j'aurais été ravie de travailler dans les bureaux : ma chef et le reste de l'équipe sont sympas, l'ambiance est bonne, les bureaux sont situés dans un quartier idéal ET, last but not least, on y est nourri gratuitement ! Mais bon, mes co-équipières sont logées à la même enseigne, elles travaillent toutes à domicile aussi. On profite quand même des bureaux et de la cantine une fois par semaine.

Agnès : Pour le moment, je me sens un peu enfermée, mais il faut que j'organise mieux mon planning pour pouvoir sortir un peu en semaine. J'ai au moins cette liberté...
La piscine est désormais indispensable : elle me permet de voir un peu de monde, de prendre l'air et de me défouler physiquement. Je dépérirais si je n'avais pas ça.

Avis : Oui, c'est fabuleux. Et en plus, super facile à préparer.

Qifen : Merci ! Suis très flattée :-)

b.wak : Allez, ce n'est pas si dur ! Mais il ne faut pas se forcer si on n'aime pas ça... J'en vois tellement qui s'infligent ces séances d'exercice, qui enchaînent les longueurs avec leur planche et/ou leurs palmes mais sans aucun plaisir... ça me déprime. Si on n'aime pas nager, le mieux est de se trouver une autre activité physique.
Tu me diras pour le riz au chorizo et pour la piscine ?

Cécile a dit…

Nous buvons le même type de coffee, alors (dans des endroits un peu moins "cosy" sûrement, en ce qui me concerne, mais j'ai fini par m'y attacher...).
"Le confinement explique le vide intersidéral (...)", voilà ce qu'il m'est souvent arrivé de penser, moi aussi, ces dernières années.Paradoxalement, je crois que ma vie n'a jamais autant changé ni été aussi "riche". Tu vas trouvé ton rythme, j'en suis sûre. C'est bien aussi d'avoir des "vies" différentes. En tous cas j'aime lire le début de celle-ci, et je te souhaite d'y trouver pleins de satisfactions.
Je t'embrasse.

Cécile a dit…

"Tu vas trouveR": je devrais me relire...Sorry.

Mingou a dit…

Cécile: En ce moment, à Paris, il y a deux "modes" : les burgers et les cafés (à l'australienne). Ce n'est pas pour me déplaire — même si les modes m'agacent de manière générale —, parce que les bons burgers et les bons cafés sont encore trop rares à Paris.
Quand je parle du vide, je veux dire que ce nouveau quotidien ne donne pas grand chose à raconter... sinon des journées de travail bien remplies, et toujours les mêmes petits plaisirs... Ce qui me peine un peu, c'est que j'ai pris beaucoup de retard dans mes dessins quotidiens — ma seule bonne résolution de l'année — et que je vais avoir du mal à le rattraper...
Je t'embrasse, en espérant que tout va bien pour toi.

Lamouette a dit…

Que j'aimerais pouvoir travailler de chez moi ... J'ai parfois jusqu'à 3 heures de trajets par jour, donc ce serait un luxe ... Et ça me permettrait de boire du thé digne de ce nom (ce thé au sarrasin me turlupine), car nous devons nous contenter d'eau du robinet très calcaire (je ne te raconte pas l'état de la bouilloire)et bon ... du coup je me contente de sachets de thé assez moyen. Je me rattrape sur le chocolat !!

Mathilda a dit…

Bonjour Mingou, très joli chocolat ! Je ne connaissais pas la préparation à la gaxuxa, ça a l'air bien bon *°*

Camille a dit…

Ce qui est rassurant, tout de même, est que tu parviens toujours à te ravitailler à la Gambette. J'ai pensé à toi en lisant un article (peut-être dans le Monde) sur le "bon pain parisien", qui citait Christophe Vasseur et pas La Gambette. Les bonnes adresses restent secrètes.

J'espère que tu trouveras un peu de temps quand même pour t'évader un midi

Camille a dit…

(je ne trouve rien de vide à ce billet)
(et ton dessin de café est superbe, il transmets ce je-ne-sais-quoi de l'imperfection floue des cafés délicieux)

Mingou a dit…

Lamouette : Oui, bon, j'avoue que ça aurait pu être pire. Finalement, je m'y fais tout doucement. J'ai un peu de liberté, donc j'organise mon temps de travail comme ça m'arrange (par exemple, j'aime bien travailler le dimanche pour pouvoir sortir un peu en semaine).
Ce que tu racontes me rappelle mon ancien travail : on allait remplir la bouilloire dans les toilettes, et elle était dans un état épouvantable. J'avais dû acheter une bouteille de vinaigre pour la détartrer régulièrement...

Mathilda : Euh... ce n'est pas un chocolat mais un café :-)

Camille : Je profite des réunions hebdomadaires au bureau pour aller me ravitailler à la Gambette. Ça me fait un sacré détour, mais bon, le pain préféré tout fumant, les pains au chocolat généreux et les flans parfaits valent VRAIMENT le déplacement.
Tu veux parler de cet article ?
http://www.lemonde.fr/m/article/2012/02/17/le-pain-reprend-des-couleurs_1644205_1575563.html
La Gambette est quand même citée parmi les bonnes adresses à la fin... (on se console comme on peut)
(Le dessin de café est un cadeau que j'ai fait à une amie qui part s'installer en province, snif...)

Camille a dit…

Ah, mais oui ! Effectivement, la Gambette y est aussi. (ça m'apprendra à lire en diagonale)

L'oeuf qui chante a dit…

Déjà, bonne année (méga en retard) et félicitations pour ton travail ! Je lis toujours tes messages (jamais vides !) avec bonheur, mais je préfère me laisser du temps pour répondre, sauf que depuis ces derniers mois, le temps me manque...
Est-ce que tu t'habitues au rythme d'indépendante ? Pas trop dure de travailler seule ? C'était bien sympa pendant la vague de froid de ne pas avoir à sortir en tout cas ! Oh, et je t'admire d'aller à la piscine avant, j'aimerais avoir cette rigueur...
Je suis passée chez Rodolphe Landemaine rue de la roquette, j'ai dégusté le pain au cacao au goûter (mmmm) et le pain aux céréales avec M. qui, petit consommateur de pain, l'a trouvé super bon ! J'ai juste déploré l'accueil pressant des vendeuses en boutique, comme souvent en boulangerie...
J'ai un fan de chorizo à la maison, j'ai bien envie de tenter ce riz (tu sais comment on prononce "gaxuxa" ?). Cette assiette donne l'eau à la bouche :)
PS : Le commentaire est méga long, désolée...

Unknown a dit…

la prochaine fois, moi aussi, je doublerai le riz.....et j'essayerai la recette de Gracianne!

Alizarine a dit…

Superbe cette recette en hiver, j'ai adoré, je crois que cette recette va devenir un classique chez moi, merci !
Comme tous je suis très contente que tu aies retrouvé une activité professionnelle, c'est très émouvant de suivre ton parcours au fil des mois, des années. Tu ne parles jamais de politique je crois, je serais curieuse de connaître tes réflexions sur ce sujet vu ton profil ;)
Amicalement :)

Miss Cuisine a dit…

Bonjour,
Je voudrais t’inviter à participer à un tour sur un tour en cuisine. Un tour en cuisine, c’est des blogueurs culinaires qui font ensemble des recettes de cuisine. Cela permet de découvrir de nouveaux blogs et c’est très sympa.
A bientôt j’espère pour un tour.
Miss Cuisine

Deborah (anciennement Eosyne) a dit…

Miam, je vais tenter sans poulet, avec du bouillon de légumes et du choriza végétal (hé oui, ça existe et c'est trop bon).

Deborah (anciennement Eosyne) a dit…

chorizo, pas choriza hihi.

Emily a dit…

Je suis contente que tu aies recommencé à travailler, même s'il y a pas mal de choses qui vont te manquer. C'est toujours difficile, non, car quand on n'a pas de travail il y cette angoisse qui nous empêche de profiter du temps libre. Pourtant je savais que 2012 ne rimerait pas avec lose pour toi! Enfin une autre personne qui aime aller au cinéma pendant la journée! J'aurais bien aimé faire cette promenade avec toi aux Jardins de Luxembourg. A Berlin la vague de froid dehors n'est pas si affreuse pour moi mais mon appartement est si mal isolé et chauffé que j'ai souffert un peu. Continue à faire des choses qui te font plaisir et à nous partager ces beaux dessins.

Mathilda a dit…

Pardon pour l'erreur chère Mingou ! Comme tu le sais ici, on est plutôt thé vert, et on a rarement une aussi belle mousse sur son café !!

Mingou a dit…

Camille : Ça arrive à tout le monde :-)

L'œuf qui chante : En fait, je ne suis pas indépendante du tout. Je suis quand même cadrée (nb d'heures, projets, etc), mais hormis les réunions et formations, je suis assez libre dans mes horaires, tant que le travail est fait.
Le plus dur, ce n'est pas d'aller à la piscine, mais de sortir du lit à une heure aussi matinale... Parce que la piscine, c'est plutôt du plaisir.
Je crois que "gaxuxa" se prononce "gachoucha" (ou /gaSuSa/).
(Les commentaires ne sont jamais trop longs :-))

Bolli's Kitchen : J'essaie la recette de Gracianne demain. Je suis sûre qu'on va se régaler.

Ali Gâteau : Merci ! Moi aussi, ça me touche que des personnes que je ne connais pas suivent mon parcours avec tant de fidélité et d'attention.
(Évidemment, j'aurais pas mal de choses à dire, vu mon parcours et mon expérience de précaire, mais j'évite de parler politique ici, je crois que c'est préférable...)

Miss Cuisine : Merci de cette proposition ! Mais pas sûre d'avoir le temps d'y participer (je lutte déjà pour pouvoir me consacrer à mes activités normales).

Deborah : Alors c'est vraiment toi ? Je ne te savais pas vegan, mais je serais très curieuse de voir à quoi peut ressembler cette recette dans sa version végétarienne.

Emily Vanessa : C'est très juste, ce que tu dis. Ces derniers mois, j'avais tellement de temps pour tout, mais à la fin, plus d'argent pour rien... Difficile d'en profiter pleinement dans ces conditions...
Le temps me manque un peu à présent, mais je m'arrange pour en avoir un peu quand même, quitte à renoncer à mon dimanche... Je crois que je suis en train de trouver mon rythme tout doucement.

Mathilda : :-)
Chez moi aussi, c'est plutôt thé vert, et les belles mousses comme celle-ci restent rares à Paris.

Maki a dit…

Merci pour cette recette que je ne connaissais pas mais qui me donne très envie

Je viens de creer un forum pour partager, s'entraider et s'amuser autour de la cuisine. Chaque mois , il y a plusieurs défis culinaire à relever. Si ça te tente : http://easycook.forumsgratuits.fr/

Camille a dit…

Recette essayée ce midi (je m'en vais remercier Gracianne également) - tout à fait appropriée à un dimanche midi de fin d'automne.