Il y a une semaine, j'ai enterré ma grand-mère. Et avec elle, toutes les joies d'un mois d'octobre fabuleux — si fabuleux, si dense que je n'ai pas trouvé le temps de vous en parler.
On n'aime jamais assez ses grands-parents de leur vivant. On les croit éternels parce qu'ils ont toujours été là et que leur existence va de soi. Mais un jour, on se rend compte qu'ils ne le sont pas, éternels. On se retrouve d'un seul coup à surveiller les battements de leur cœur, le rythme de leur respiration dans un lit d'hôpital. On leur tient la main, et on la caresse longtemps, longtemps, cette main encore chaude et vivante, et on leur murmure des mots que l'on n'a pas assez dits jusqu'alors. On se sent tout petit, et impuissant, et perdu. Surtout au moment où tout s'arrête.
Et la vie continue, malgré tout. Le travail vous happe à nouveau, vous faites des projets, vous rêvez à vos prochaines vacances, vous rigolez avec les copains, comme si de rien n'était. Presque.
Et la vie continue, malgré tout. Le travail vous happe à nouveau, vous faites des projets, vous rêvez à vos prochaines vacances, vous rigolez avec les copains, comme si de rien n'était. Presque.
12 commentaires:
Ma chère amie, mes pensées vont vers toi et ta famille. Et vers cette grand-mère dont je perçois, à travers tes mots, toute la douceur.
Oui, on se sent infiniment petit, en leur tenant la main .
Ma chère amie, mes pensées vont vers toi et ta famille. Et vers cette grand-mère dont je perçois, à travers tes mots, toute la douceur.
Oui, on se sent infiniment petit, en leur tenant la main .
Oui. Il faut garder le courage des oiseaux. Ceux qui chantent dans le vent glacé...
Virginie, une fidèle qui adore aussi Benjamin et les autres, mais qui, à son grand dam, ne sait pas cuisiner comme vous :)) !
Presque.
Bisous
Cela fait "déjà" 7 ans que j'ai perdu mon grand-père, mon "second papa". Il me manque beaucoup, malgré le temps qui passe. Voir souffrir et s'affaiblir une personne que l'on aime, cela est une épreuve que le temps ne peut malheureusement pas effacer. Mais ce sont aussi ces épreuves qui font "grandir", qui nous permettent de nous ouvrir aux autres, de leur dire à quel point on tient à eux. Elles redonnent un sens au mot "vivre", nous ouvrent les yeux sur la vraie valeur des choses. La vie continue, mais différemment. Je suis de tout cœur avec toi.
Ca fait longtemps que je n'étais pas revenue dans le coin et aujourd'hui je tombe sur ce message si triste. Bon courage, on dit que la douleur s'estompera avec le temps mais elle subsistera. Et tant que tu penseras à ta grand-mère, elle sera toujours là à tes côtés.
quel bon choix tu as fait, de trouver le temps de lui tenir la main... mille pensées.
Je ne sais quoi dire pour ne pas risquer de tomber dans le pathos -tu m'en voudrais je crois-. Je me suis aperçue à la mort de mon grand-père que je ne l'avais guère aimé et pas connu. Depuis, je découvre ma grand-mère. Et, toujours, je me dis que si nous avions été de la même génération, j'aurais voulu être son amie. Je l'aime tellement que cela me fait peur. Peur de la perdre...
Oooh.. Ma grand-mère est morte il y a 2 ans et demie, c'était comme si mon enfance partait avec elle. Elle me manque toujours beaucoup, je parle souvent d'elle à mes enfants. Je comprends ta tristesse.
Tendres pensées....
Une pensée particulière même si on ne se connaît pas..une grand-mère c'est toute une histoire,des sensations des émotions partagées et notre âme d'enfant...Courage !
Je suis touchée par l'amour qui est exprimé dans ton billet. Une grand-mère qui nous quitte c'est un peu de notre enfance qui s'efface ; mais avec le temps on se souvient des merveilles que nos grand-mères nous ont offertes. J'avais une fabuleuse grand-mère qui cuisinait un lapin divin et de somptueux coqs qu'elle élevait. Elle les cuisinait accomagnés des légumes de son jardin. Maintenant il me reste le souvenir d'une mami généreuse et douce. C'était il y a 35 ans. Les souvenirs de bonheur nous suivent toujours.
Je t'embrasse
Martine
Elle aimerait sans doute tes nouveaux projets.
Toutes mes pensées.
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