Tout a commencé par une déception. Un repas dont j'attendais beaucoup. Trop même.
Sur le papier, l'adresse était alléchante : un restaurant "de feu", où l'on fait cuire la viande dans une cheminée. De la côte de bœuf grillée au feu de bois, comme une promesse d'extase gustative. Las ! La viande était dure et sans saveur, la portion de pommes sautées pour deux un peu chiche, et le lieu trop touristique pour être authentique. Une réputation surfaite, si vous voulez mon avis.
Heureusement, Pozzetto n'étant pas loin, nous avons fini notre repas sur un pot de glace pistache pour lui, et gianduja-fiordilatte (encore) pour moi, dégustés sur un banc de la place au bout de la rue du Bourg Tibourg.
Mais nous ne pouvions pas en rester là.
En tout début de semaine, une rencontre fortuite avec un billet de cinquante sur le chemin du bureau (on eût dit une scène de film : je vois le billet à mes pieds et m'apprête à le ramasser, mais une bourrasque l'emporte sur la chaussée. J'hésite à lui courir après — la cupidité, c'est mal... Le billet poursuit sa route, puis finit par se nicher derrière la roue arrière d'une voiture. Personne d'autre ne l'a vu. Je traverse la rue et me baisse pour le ramasser : il est à moi !) hâta un peu les choses : après m'être offert un dolsot bibimbap chez Shin Jung, qui me réchauffa bien les os en ce jour de déluge, je décidai d'inviter mon poulet au Grand Pan.
Nous ne fûmes pas déçus.
Installés dans la deuxième salle, nous avions vue sur l'arrière du bar et les jolies ombres des verres et bouteilles.
En entrée, nous avons choisi de partager un plat (et pourquoi pas ?) : des noix de Saint-Jacques d'Erquy à la plancha, fraîches, dodues, dorées, accompagnées d'une petite cocotte de légumes incroyablement savoureux. Miam.
Puis la côte de bœuf arriva sur la table, avec ses frites au couteau, épaisses comme je les aime, et du mesclun de chez Annie Bertin (je dois dire que la première fois que j'ai entendu son nom, ça m'a fait bizarre). On nous donna des assiettes chaudes (!) pour déguster tout cela. Que dire sinon que la viande est bien goûteuse, tendre et pas trop grasse, les tiges d'oignon émincées et le filet de sauce brune ajoutant encore plus de saveur. Elle fut dégustée, engloutie, avec délectation.
Pour clore ce repas jubilatoire, un dessert partagé : crumble pomme-coing et noix caramélisées, crousti-fondant (dans lequel nous avons pu identifier noisettes, noix de macadamia et pistaches dans la croûte). Tellement bon que nous aurions pu en prendre un chacun, tout compte fait.
Et parce que l'échine de porc Ibaïona confite, le filet mignon de veau façon Rossini ou le gros pavé de grondin à la plancha - jus aux coquillages sont hautement tentants, nous ne tarderons pas à réserver de nouveau une table. Sachez qu'il y a également une carte de gibiers bien fournie et que le service est des plus attentionnés. Courez-y ! (ainsi, vous pourrez goûter à l'huître boudeuse de chez David Hervé et me dire de quoi il s'agit)
La semaine dernière, mon sort fut scellé. On me confirma ce que je devinais déjà : il n'y aurait pas de suite, pas de contrat supplémentaire. Les trois lettres magiques, ce serait ailleurs, plus tard. Ce soir-là, je suis partie avec la gorge serrée ; Jay Jay Johanson, Morrissey, Gaëtan Roussel et quelques autres m'ont tenu compagnie sur le trajet. Je me suis demandé quand ma vie se stabiliserait enfin, quand cesserait cette incertitude du lendemain... (Mais je n'ai pas dit mon dernier mot.)
Ce même jour, j'appris d'autres nouvelles, plus réjouissantes. Une sélection à un concours, quelques lignes dans un magazine. Rien d'extraordinaire, somme toute, mais il ne faut pas se mentir, un peu de reconnaissance fait toujours plaisir.
Quand je pense que le blog fut bricolé en catimini et longtemps ressenti comme une activité un peu honteuse et inavouable (poster des recettes de cuisine en racontant sa vie et ses états d'âme — Éric —, au lieu de concentrer ses efforts sur sa thèse, ce n'est pas très glorieux), je me dis que de l'eau a coulé sous les ponts depuis, et que finalement, ce n'est pas si nul. Alors, même si les journées raccourcissent, que le ciel se fait toujours plus sombre, que les averses sont quotidiennes ces temps-ci, je préfère penser à la splendeur des tapis de feuilles de ginkgo dorées de la place de Dublin, aux arbres presque nus qui, avec leurs quelques feuilles restantes, ressemblent à des mobiles frêles et délicats, à la lueur rosée du crépuscule, à la Tour Eiffel qui scintille au loin quand j'attends mon bus le soir. À toutes ces choses qui arrivent à ce moment précis de l'année.
Comment pourrais-je donc abhorrer une saison qui se montre si clémente avec moi ?
En plus, j'ai réussi, tout récemment, le meilleur de mes fondants au chocolat (pour un dîner en tête-à-tête avec ma Crevette), et ajouté un gâteau magnifique, irrésistible, à mon répertoire. Me croirez-vous si je vous dis que j'en ai mangé le tiers à moi toute seule, le même jour (avant ET après la séance de 14h40 de The Social Network) ?
Gâteau amandes, noix & chocolat un peu comme au River Café
(déniché ici, merci Zorra)
pour un moule de 20 cm de diamètre
150 g de beurre doux ramolli
150 g de sucre vanillé
1 gousse de vanille réduite en poudre
150 g d'amandes en poudre
2 œufs
40 g de farine
une pincée de levure chimique
80 g de cerneaux de noix concassés
5 cl d'amaretto (ici : du marsala - c'est tout ce que j'avais)
Pour le glaçage :
100 g de chocolat noir
20 g de beurre
Préchauffer le four à 160 °C.
Mélanger le beurre et le sucre.
Ajouter les amandes et la vanille en poudre.
Incorporer les œufs un à un, en mélangeant bien à chaque fois.
Ajouter les noix concassées, la farine et la levure, mélanger.
Ajouter enfin l'amaretto.
Verser dans un moule recouvert de papier cuisson et enfourner 1 heure à 160 °C.
Une fois que le gâteau est cuit, préparer le glaçage : faire fondre le chocolat et le beurre (au micro-ondes ou au bain-marie).
Recouvrir le gâteau du glaçage et égaliser avec une grande spatule (ou le côté non tranchant d'un long couteau).
Laisser refroidir.
J'ai beaucoup profité des dernières belles tomates le mois dernier, mais il me paraissait indécent de publier une recette à la tomate en plein mois de novembre (déjà que je vous ai fait le coup avec des aubergines l'année dernière).
Sur le papier, l'adresse était alléchante : un restaurant "de feu", où l'on fait cuire la viande dans une cheminée. De la côte de bœuf grillée au feu de bois, comme une promesse d'extase gustative. Las ! La viande était dure et sans saveur, la portion de pommes sautées pour deux un peu chiche, et le lieu trop touristique pour être authentique. Une réputation surfaite, si vous voulez mon avis.
Heureusement, Pozzetto n'étant pas loin, nous avons fini notre repas sur un pot de glace pistache pour lui, et gianduja-fiordilatte (encore) pour moi, dégustés sur un banc de la place au bout de la rue du Bourg Tibourg.
Mais nous ne pouvions pas en rester là.
En tout début de semaine, une rencontre fortuite avec un billet de cinquante sur le chemin du bureau (on eût dit une scène de film : je vois le billet à mes pieds et m'apprête à le ramasser, mais une bourrasque l'emporte sur la chaussée. J'hésite à lui courir après — la cupidité, c'est mal... Le billet poursuit sa route, puis finit par se nicher derrière la roue arrière d'une voiture. Personne d'autre ne l'a vu. Je traverse la rue et me baisse pour le ramasser : il est à moi !) hâta un peu les choses : après m'être offert un dolsot bibimbap chez Shin Jung, qui me réchauffa bien les os en ce jour de déluge, je décidai d'inviter mon poulet au Grand Pan.
Nous ne fûmes pas déçus.
Installés dans la deuxième salle, nous avions vue sur l'arrière du bar et les jolies ombres des verres et bouteilles.
En entrée, nous avons choisi de partager un plat (et pourquoi pas ?) : des noix de Saint-Jacques d'Erquy à la plancha, fraîches, dodues, dorées, accompagnées d'une petite cocotte de légumes incroyablement savoureux. Miam.
Puis la côte de bœuf arriva sur la table, avec ses frites au couteau, épaisses comme je les aime, et du mesclun de chez Annie Bertin (je dois dire que la première fois que j'ai entendu son nom, ça m'a fait bizarre). On nous donna des assiettes chaudes (!) pour déguster tout cela. Que dire sinon que la viande est bien goûteuse, tendre et pas trop grasse, les tiges d'oignon émincées et le filet de sauce brune ajoutant encore plus de saveur. Elle fut dégustée, engloutie, avec délectation.
Pour clore ce repas jubilatoire, un dessert partagé : crumble pomme-coing et noix caramélisées, crousti-fondant (dans lequel nous avons pu identifier noisettes, noix de macadamia et pistaches dans la croûte). Tellement bon que nous aurions pu en prendre un chacun, tout compte fait.
Et parce que l'échine de porc Ibaïona confite, le filet mignon de veau façon Rossini ou le gros pavé de grondin à la plancha - jus aux coquillages sont hautement tentants, nous ne tarderons pas à réserver de nouveau une table. Sachez qu'il y a également une carte de gibiers bien fournie et que le service est des plus attentionnés. Courez-y ! (ainsi, vous pourrez goûter à l'huître boudeuse de chez David Hervé et me dire de quoi il s'agit)
Le Grand Pan
20, rue Rosenwald
75015 Paris
Bus 62, 89, 95 arrêt Brancion,
ou M° Plaisance (ligne 13) mais c'est plus loin
01 42 50 02 50
Ouvert du lundi au vendredi
20, rue Rosenwald
75015 Paris
Bus 62, 89, 95 arrêt Brancion,
ou M° Plaisance (ligne 13) mais c'est plus loin
01 42 50 02 50
Ouvert du lundi au vendredi
La semaine dernière, mon sort fut scellé. On me confirma ce que je devinais déjà : il n'y aurait pas de suite, pas de contrat supplémentaire. Les trois lettres magiques, ce serait ailleurs, plus tard. Ce soir-là, je suis partie avec la gorge serrée ; Jay Jay Johanson, Morrissey, Gaëtan Roussel et quelques autres m'ont tenu compagnie sur le trajet. Je me suis demandé quand ma vie se stabiliserait enfin, quand cesserait cette incertitude du lendemain... (Mais je n'ai pas dit mon dernier mot.)
Ce même jour, j'appris d'autres nouvelles, plus réjouissantes. Une sélection à un concours, quelques lignes dans un magazine. Rien d'extraordinaire, somme toute, mais il ne faut pas se mentir, un peu de reconnaissance fait toujours plaisir.
Quand je pense que le blog fut bricolé en catimini et longtemps ressenti comme une activité un peu honteuse et inavouable (poster des recettes de cuisine en racontant sa vie et ses états d'âme — Éric —, au lieu de concentrer ses efforts sur sa thèse, ce n'est pas très glorieux), je me dis que de l'eau a coulé sous les ponts depuis, et que finalement, ce n'est pas si nul. Alors, même si les journées raccourcissent, que le ciel se fait toujours plus sombre, que les averses sont quotidiennes ces temps-ci, je préfère penser à la splendeur des tapis de feuilles de ginkgo dorées de la place de Dublin, aux arbres presque nus qui, avec leurs quelques feuilles restantes, ressemblent à des mobiles frêles et délicats, à la lueur rosée du crépuscule, à la Tour Eiffel qui scintille au loin quand j'attends mon bus le soir. À toutes ces choses qui arrivent à ce moment précis de l'année.
Comment pourrais-je donc abhorrer une saison qui se montre si clémente avec moi ?
En plus, j'ai réussi, tout récemment, le meilleur de mes fondants au chocolat (pour un dîner en tête-à-tête avec ma Crevette), et ajouté un gâteau magnifique, irrésistible, à mon répertoire. Me croirez-vous si je vous dis que j'en ai mangé le tiers à moi toute seule, le même jour (avant ET après la séance de 14h40 de The Social Network) ?
Gâteau amandes, noix & chocolat un peu comme au River Café
(déniché ici, merci Zorra)
pour un moule de 20 cm de diamètre
150 g de beurre doux ramolli
150 g de sucre vanillé
1 gousse de vanille réduite en poudre
150 g d'amandes en poudre
2 œufs
40 g de farine
une pincée de levure chimique
80 g de cerneaux de noix concassés
5 cl d'amaretto (ici : du marsala - c'est tout ce que j'avais)
Pour le glaçage :
100 g de chocolat noir
20 g de beurre
Préchauffer le four à 160 °C.
Mélanger le beurre et le sucre.
Ajouter les amandes et la vanille en poudre.
Incorporer les œufs un à un, en mélangeant bien à chaque fois.
Ajouter les noix concassées, la farine et la levure, mélanger.
Ajouter enfin l'amaretto.
Verser dans un moule recouvert de papier cuisson et enfourner 1 heure à 160 °C.
Une fois que le gâteau est cuit, préparer le glaçage : faire fondre le chocolat et le beurre (au micro-ondes ou au bain-marie).
Recouvrir le gâteau du glaçage et égaliser avec une grande spatule (ou le côté non tranchant d'un long couteau).
Laisser refroidir.
J'ai beaucoup profité des dernières belles tomates le mois dernier, mais il me paraissait indécent de publier une recette à la tomate en plein mois de novembre (déjà que je vous ai fait le coup avec des aubergines l'année dernière).
43 commentaires:
Juste un mot, car j'étais toute triste de l'arrêt de "la bouche pleine" et je suis vraiment heureuse de vous retrouver ici. Patoumi, Pauline et vous êtes mes lectures bloguesques préférées. Et votre gateau est très tentant!
Amicalement.
Cette histoire avec le billet de 50 est vraiment chouette que je vois que tu l'as bien utilisé! Je connais très peu de restaus à Paris mais tes superbes dessins m'aident à imaginer les plats alléchants. C'est dommage avec ton travail, même si on s'y attendait, on espère toujours qu'ils trouveront une solution. Je me demande souvent ce que je vais devenir, si j'arriverai à rester toute ma vie à Berlin avec un job si précaire tandis que mes frères ont des vies très réussies et sont super payés. Mais peut-être c'est mon chemin, Félicitations pour l'article et le concours - tu mérites cette reconnaissance pour tout ton travail magnifique ici. Le gâteau est merveilleux et en plus, j'ai tous les ingrédients sous la main :-)
j'adore cette histoire de billet de 50€ ! Tu la racontes si bie; c'est si imagé que je vois très bien la scène (mais elle est indessinable, inphotographiable, il faudrait filmer !!)
C'est dommage que chez Elle il n'ait pas vu que tu avais légèrement migré...chez Côté maison oui...
En tout cas j'étais ravie de t'y trouver...
Oh la belle blonde - d'Aquitaine! Tu sais que c'est le coin de Pays Basque de mes ancêtres par là? Un pays de produits incroyablement gourmands, dont la simple évocation me donne envie d'aller dîner dans ce restaurant.
Très évocateur, le film au billet, tu aurais pu en faire une BD aussi. Et ce gâteau, une vraie fête!
Tu sais, la vie entière est une incertitude. Et tu n'as certainement pas dit ton dernier mot!
@ MM : Gracianne a tout dit !
Zeste serait bien inspiré à t'employer ;-) Je me concentre pour le leur donner l'idée. Je ne sais pas, j'ai peut-être un talent de télépathie. Après tout, j'avais bien deviné que tu avais fêté ton anniversaire dans ton restau doudou ;-)
Chouettes références musicales dans ton billet : Tarmac (c'est toi qui me l'as fait découvrir sur LBP - dommage qu'ici, il n'y ait pas de playlist), Morrissey (trop trop chouette) et Eric (revival !).
@ Gracianne : vive le coin en bas vers la gauche sur la carte de l'hexagone !
J'ai, un jour, failli moi aussi tomber nez-à-nez avec un billet de 50 ; mais une petite mamie qui marchait 2 pas devant moi a emporté la manche ! Las !
Je veux bien croire que tu aies engouffré les 2/3 de ce merveilleux gâteau à toi toute seule ! Il a l'air tout bonnement délicieux !
Oula, oui, il est vraiment super bon!! On n’a pas résisté, on y a goûté après la sortie du four, sans le glaçage, et c’était à tomber (le bon goût de beurre-amandes-noix!). Puis plus tard, avec le glaçage, c’était génial aussi :-)
Florence : Désolée de vous avoir causé cette déception, mais vous voyez, je suis toujours là.
Vous avez de bonnes lectures :-)
Vanessa : Moi aussi, je suis la seule à être précaire, mon frère et ma soeur ayant un boulot stable depuis longtemps... Mais bon, comme tu dis, chacun son chemin, et le nôtre est un peu plus compliqué. J'espère que ça s'arrangera bientôt pour toi...
Merci pour tout !
Mamzelle CarnetO : Il faudrait beaucoup de talent pour arriver à dessiner cette scène...
Bergeou : Oh, tu sais, c'est normal qu'ils ne soient pas au courant puisque je n'ai rien dit... En tout cas, ce fut une grosse surprise.
Gracianne : Oh, je ne savais pas que cette blonde d'Aquitaine venait de "chez toi". Elle était hyper savoureuse. Je suis sûre que ce restaurant te plairait.
Le gâteau aussi.
Artsakountala : Mais je ne sais pas si j'en serais capable ! (je sais à peine dessiner, en fait)
Contente d'avoir pu te faire découvrir des artistes aussi :-)
J'adore la voix de Gaëtan Roussel, et la chanson des Smiths fait partie de mes préférées de tous les temps...
Barbara : Oh, pas de chance...
Et dire que ce jour-là, j'étais hyper en retard...
Ce gâteau est dément, je vais en refaire un très bientôt.
Claire : Tu es d'une rapidité exemplaire ;-) (mais je crois que je préfère AVEC le glaçage quand même)
Finalement, qu'est-ce que tu as mis comme alcool ?
Gateau à tomber (je l'aurais englouti de la même façon)
Trois lettres pour compenser trois lettres FCC (Force, Courage, Conviction) (Oui, j'avoue j'ai fait du karaté).
Va pour Le Grand Pan. Next time. Une adresse de plus à rajouter au delicious. (J'ai reparlé hier ton carnet d'adresses magique)(je veux le même)(mais j'ai la flemme)(procrastination quand tu nous tiens).
T'embrasse,
E.
Non, tu n'as pas dit ton dernier mot. J'en suis certaine. Même si ce n'est pas facile, continue d'y croire, et on y croit avec toi. Je te souhaite courage et chance -car c'est un facteur qui joue aussi de temps en temps-
Pour le reste , c'est toujours délicieux de te lire et je suis bien contente de ces petites marques de reconnaissance méritées.
Je n'ose me lancer dans la réalisation de ce gâteau, je crains d'engloutir plus que le tiers à moi toute seule. Une petite demoiselle dans mon ventre probablement bien gourmande déjà et qui me rend encore moins raisonnable qu'avant. Enfin, je me laisserai probablement tenter quand même, et je te dirai ce qu'il en a été.
Bisous.
Quelle chance pour le billet- moi j'ai jamais trouvé qu'un billet de vingt (mais c'était dans le parc de la Villa Borghese alors ça compense).
Et sinon, courage, mais j'imagine que le tiers du gâteau au chocolat t'en a donné... Et en plus, seule certitude dans ce monde de brutes, il y aura d'autres gâteaux au chocolat.
On avait de l'alcool aux noix, donc ça m'a paru bien adapté ;-)
En tout cas le gâteau ne sentait pas l'alcool, c'était super (faut dire que je n'avais mis que 30 ml, et complété avec de l'extrait de vanille liquide ;-)
coucou mingou,j'ai adore l'histoire du billet de 50, si bien utilisé ^^
il m'a rappelé la trouvaille sur le quai du métro de 40 francs ( hélas moins que 50 euros) qui avait aussi servi à s'offrir un bon repas ( qu'est-ce que les prix ont augmentés, c'est fou )
la recette du gâteau me tente mais pas de poudre d'amande à la maison donc je patienterai encore un peu avant de le gouter :)
7gentil : Merci pour les trois lettres (ah bon, ça vient du karaté ?)
(La constitution d'un tel carnet demande effectivement beaucoup de temps, mais on est bien content après de tout avoir sous la main)
Bises.
Cécile : Oh, quelle bonne nouvelle pour la petite demoiselle ! Félicitations ! (pour quand est prévue la naissance ?)
Oui, je me rends bien compte que la chance a un rôle à jouer aussi dans l'histoire. Et je reconnais que j'en ai eu pas mal il y a un an, quand j'ai décroché ce CDD. Alors bon, j'essaie de rester optimiste.
Si tu aimes les noix, les amandes et le chocolat, il n'y a pas de raison pour le gâteau ne te plaise pas.
Je t'(vous) embrasse.
Grand Chef : Eh bien, figure-toi que l'année dernière, à Rennes, c'est Loukoum°°° qui avait trouvé un billet de 20 par terre, la veinarde. Elle s'était offert un chouette moule à gâteau avec :-)
Heureusement qu'il y a cette certitude (mais là, il y a du gâteau marbré qui sort du four, pour le tea time de demain :-))
Que devient la famille Ricoré ?
Claire : Tu sais, moi aussi j'avais diminué la dose d'alcool, mais finalement je crois que 5 cl est la bonne quantité.
Avis : Je crois que c'est le genre de chose qui n'arrive qu'une seule fois... Mais je suis plus que ravie de l'avoir utilisé pour le resto.
(En relisant mon texte, je me rends compte que j'ai ENCORE commis un chiasme. Faut que je me soigne...)
Madre mia !!! ça va être terriblement dur de résister à tester la recette de ce magnifique gâteau ! Et pourtant avec tout ce que j'ai englouti à Vienne ce week-end, et le jean qui a l'air d'avoir rétréci depuis, je me suis dit qu'il fallait un peu devenir raisonnable...avant l'arrivée de décembre et ses farandoles de bredele !
Félicitations pour le concours et l'article ! Et je t'envoie aussi des pensées positives pour la suite professionelle :-)
La famille Ricoré va bien mais ne sait pas non plus de quoi le futur sera fait... mais quelle chance, ça nous amuse plutôt!
Joyeuse* veut aller "en Afrique mais pas dans la forêt tropicale paskya des crocodiles" et Léonard* au bord de la mer "pour faire du surf, comme sport quoi, comme l'athlétisme, mais en surf"... nous on espère juste un endroit où l'alcool est en vente libre, et qui ne se trouve pas à moins de 800km de la ville où nous sommes nés, les perspectives sont donc vastes.
Allez, croisons les doigts pour nos avenirs lumineux.
Merci! Naissance prévue pour mi-avril.
Quant au gâteau, j'ai réussi l'exploit de ne pas me jeter dessus dès la sortie du four (!), en revanche nous l'avons amputé de plus de la moitié à nous quatre-)) Je craignais que la texture ne soit un peu plus "grossière" que celle de la recette car, ne trouvant pas d'amandes en poudre (alors que les amandiers pullulent), je les réduis moi-même en poudre mais n'obtiens pas la même finesse de grains. Cela n'a rien gâché, au contraire, un vrai gâteau d'automne et des saveurs bien exhalées, j'adore! Merci pour cette jolie recette.
PS: j'ai une pensée pour toi chaque fois que je vais cueillir des kakis...
Bonne chance pour la suite, je croise les doigts!
Sovanna : Malgré la sensation du jean rétréci, j'aurais adoré être à Vienne en ce moment, avec les marchés de Noël qui démarrent et l'ambiance qui va avec... Je t'envie ! (mais je suis hyper ravie que tu aies passé un bon séjour !)
Tu ne vas quand même pas te priver d'un bon gâteau pour cause de bredele approchants...?
Grand Chef : Effectivement, ça laisse de vastes perspectives... Je ne comprends pas bien la conception qu'a Leonard* du surf, mais Joyeuse* est une fille prudente, à ce que je constate... :-)
Cécile : Un petit lapinou alors !
Tu es forte, moi je n'ai pas réussi à ne pas me jeter dessus dès la sortie du four...
Je suis sûre que c'est encore meilleur avec tes amandes que tu réduis en poudre toi-même... Je devrais le faire, si j'étais moins paresseuse...
Je pense souvent à toi, même si je n'écris pas souvent (euphémisme)...
Porte-toi bien.
ton gâteau ressemble un peu à ce que je vois dans les vitrines parfois, mais en infiniment plus appétissant. (hyper étonnant)
la grande question, c'est tout de même ce que tu as pensé de The Social Network. Suis curieuse.
12296 votes !
Ouahou !
Camille : Ah oui, je vois. J'imagine que tu dois voir plein de gâteaux à étages...
The Social Network est un film honnête, divertissant, bien déconstruit... J'ai juste eu un peu de mal avec le débit de parole du personnage principal...
Artsakountala : Allez, avoue que c'est toi ! ;-)
(Non, sérieusement, je me demande d'où viennent tous ces votes, parce que très peu de gens dans mon entourage sont au courant... dans ma famille, presque personne...)
J'aurais bien voulu mais je dois avouer que ce n'est pas moi. L'affaire des cookies (moi, je ne connais que ceux qui se mangent !), je ne sais pas faire. Mais, je vote quand-même tous les jours :-)
Tu as alors un admirateur fou ! Qui peut-il bien être ?! Claire, on t'a reconnu !
Artsakountala : Idem pour les cookies ;-) (je pense surtout, comme Loukoum°°°, qu'on a mieux à faire que passer des heures à voter en chaîne... même pour soi...)
Ah oui, Claire est une de mes meilleures supportrices (encore que... après le fiasco des boulettes, elle ne voudra peut-être plus voter pour moi...) mais quand même, ça ne peut pas être le fait d'une seule personne !
Bon, il faut que j'aille me coucher, sinon je n'arriverai jamais à me lever pour la piscine demain.
A part ça, je vais avoir un pot de thèse (sucré) à préparer pour vendredi, donc je vais être très occupée cette semaine... Je ne sais pas si j'arriverai à publier le prochain billet avant la fin de la semaine...
:-)) ah ah ah, non, je vous rassure, ce n’est pas moi!! (merci pour le fou-rire! :-)
Comme l’a bien dit Loukoum°°°, j’ai beaucoup mieux à faire (des boulettes par exemple ;-)
(aparté boulettes: ce n’était pas un fiasco, puisque c’était délicieux! Et ne sois pas désolée, c’est manifestement moi qui n’ai pas l’expérience et le tour de main adéquat. Je crois qu’une vidéo m’aurait effectivement aidée, pour essayer d’apprécier le degré de "liquidité" du mélange (parce qu’au début le mien était vraiment liquide, je ne vois pas comment j’aurais pu former des boulettes avec!), et pour visualiser la technique pour la friture. J’ai fait la recette en entier, et pour mon goût un gros chou était suffisant, mais comme tu dis on peut adapter. Quand on aura fini le stock qui est au congel et quand j’en referai, je zapperai probablement l’eau, et j’utiliserai la technique de secours pour éviter le bain de friture: à dorer dans la poêle avec un peu d’huile, puis direction le bain de sauce. Pas orthodoxe, mais à mon niveau ;-)
Et pour en revenir aux votes, je me suis sentie bien stupide quand j’ai lu chez Loukoum°°° qu’il suffisait d’effacer les cookies pour revoter, moi je pensais que le truc était mieux fait que ça, et que c’était basé sur l’adresse IP! Bref, de toute façon c’est de la triche et du temps perdu, donc je me contente de voter tous les jours (sur chaque ordi qui me passe entre les pattes ;-)
Bon courage pour le pot, j’ai hâte de savoir les détails!
Que n'habite'je Paris !J'ai l'eau à la bouche ... Vous racontez divinement , et dessinez à l'avenant .
Je ne sais pas qui a pu voter 10000 fois pour toi, mais il est génial ! Comme il doit s'agir d'un fan passionné (voire un peu plus ... un maniaque du vote), il doit faire un tour par ici (plusieurs fois par jour) et donc, je tiens à le remercier vivement ! Grâce à lui (elle), tu es passée en tête !
Vive les maniaques !
Demain, Paris est à moi (en particulier la rue Saint-Anne, poussez-vous, j'arrive !)
Claire : Mais tu sais, c'est normal que le mélange pour les boulettes soit aussi liquide : c'est CA qui fait qu'elles sont hyper tendres justement...
(Alors moi aussi, je suis très nulle pour les cookies qui ne se mangent pas)
Pas de détails passionnants quant au pot de thèse : je vais faire des choses très simples et inratables (brownies, cookies, madeleines et autres)
Madame Alfred : Quel chouette nom !
Merci de votre visite, qui me permet de faire votre connaissance...
Artsakountala : Il est sans doute trop tard, mais je te souhaite de passer une excellente journée à Paris. Profite bien !
J'ai fait le gâteau et il était délicieux, (quoique plat, moule trop grand j'imagine), (on l'a gardé au frigo comme ça le glaçage était dur et le gâteau frais).
C'est vrai que depuis que Léonard* est en passe de devenir bilingue, on ne comprend plus très bien ce qu'il dit...
Il y a du nouveau chez Joyeuse*: elle veut être anglaise maintenant.
Du coup, tu as gagné le concours grâce à ton admirateur secret?!
Comment fait-on pour trouver un billet quel qu'il soit par terre? ç'aurait été un billet d'amour, tu aurais été bien marrie, pas vrai?
Contente pour le billet, le restau le chocolat...
Quant à l'incertitude...ne finit-elle pas par nous rendre plus fort (à force de lutter on se muscle, même si on voudrait bien être plus "loukoum" de temps en temps.)?
m'enfin, c'est vrai...l'incertitude, bof.
courage, c'est bientôt Noël, paraît que c'est bien, Noël :-)
Grand Chef : Ravie pour le gâteau :-) (du coup, s'il est plus plat, ça fait plus de glaçage au chocolat en proportion, non ? C'est encore mieux :-))
Ca va bientôt être la Tour de Babel chez vous...
Mon admirateur secret a encore du pain sur la planche s'il veut me faire gagner ;-)
Tifenn : Je préfère le billet de 50 ! Qu'est-ce que j'aurais fait avec un billet doux ???
Dans mon cas, l'incertitude est très bof...
Oh oui, c'est bientôt Noël, et qui dit Noël dit foie gras (chouette chouette chouette :-))))
De retour de Paris. J'ai testé la boulangerie Aki, notamment en goûtant à leur brioche marbrée chocolat, super légère et goûteuse. Et Juji-ya, toujours ma cantine préférée ! Quelques emplettes à l'épicerie coréenne et me voilà comblée pendant quelques temps ! Ah, MM, je t'envie d'avoir tout ceci à portée de main. En tout cas, j'ai pensé à toi (à Oeuf qui chante et Patoumi aussi)pendant ce séjour car j'y ai vu aussi des endroits dont tu parles dans tes posts.
Alors ce pot de thèse ?
J'ai apporté ma modeste contribution (à savoir un vote) aux ... 61005 voix !
Et Rosa Candida ?
Artsakountala : Pour moi, Aki est devenu un passage obligé désormais :-)
Par contre, j'avoue que je ne suis jamais allée à Juji-ya : il va falloir y remédier très vite...
Je me rends bien compte de la chance que j'ai, du coup il faut que j'en profite au maximum tant que je travaille près de Saint Lazare...
Tu veux parler de quels endroits...?
Quant au pot de thèse, j'ai fait beaucoup trop de gâteaux ! Il en est resté plein... Du coup, D. a pu en récupérer pas mal pour elle toute seule, ce qui est bien vu qu'elle n'a pas dû en profiter beaucoup pendant le pot. J'ai eu plein de compliments sur mes brownies, cookies, madeleines, cake au citron, gâteau aux pommes de Gracianne... Il m'a été suggéré de me spécialiser dans l'organisation des pots de thèse d'un certain labo de recherche... :-)
61010 voix... C'est complètement SURREALISTE. Je ne comprends pas ce qu'il se passe...
J'ai adoré Rosa Candida. C'est un très beau roman, avec des personnages touchants et attachants. Le héros, un jeune Islandais féru de botanique, est doux et candide, et un peu paumé aussi... Mais je n'en dis pas plus...
C'est un livre que je recommande chaudement !
Et la gagnante est ... (roulement de tambour) ...
ça fait un moment que je n'etais plus passée par la! et je decouvre tes jolies illustrations! et ce gateau a l'air delicieux!
Yummi !
Ouh une recette à essayer de toute urgence pour les fêtes ! L'alliance café chocolat est toujours un délice ;)
Artsakountala : ... Pas moi, et c'est tant mieux !
Julia : Merci !
Melle : Oh mais pas seulement pour les fêtes ;-)
Il n'y a pas de café dans ce gâteau...
Ahh, tu es vraiment mon guide gastronomique préféré! :-)
Très bon repas au Grand Pan ce soir:
entrées: magret de canard fourré au foie gras + choux rouge en vinaigrette / terrine de bœuf et foie gras + mesclun
plats: perdreau rouge cuit entier + haricots en grains / cochon de lait truffé + frites au couteau
desserts: crumble ananas-passion, caramel laitier / gâteau au chocolat, poire caramélisée et son caramel
Mes préférés: le cochon de lait, les frites, et le crumble, excellents.
(ces 2 derniers mois ne sont vraiment pas raisonnables niveau restos, mon budget a explosé!!)
(et aussi j'ai refait ce super gâteau ;-)
Claire : Excellent !!!
Tu sais quoi ? Ma mère y était hier midi...
Et moi, le soir, j'étais pas très loin : chez Bong, avec des collègues (je leur en avais tellement parlé...). C'était SUPER bon ! On s'est tous régalé. Très chouette soirée !
"La semaine dernière, mon sort fut scellé. On me confirma ce que je devinais déjà : il n'y aurait pas de suite, pas de contrat supplémentaire. Les trois lettres magiques, ce serait ailleurs, plus tard. Ce soir-là, je suis partie avec la gorge serrée"
Je vous comprends tout à fait. C'est dur d'avoir ses habitudes dans une entreprise avec des gens que nous avons l'habitude de côtoyer.Finalement il faut laisser tout ça derrière et se refaire une autre vie. On ne sait pas quand on aura à nouveau des revenus réguliers qui nous permettront de faire des projets, vivre car sans argent et sans travail il est difficile de jouir de la vie et d'avoir une reconnaissance sociale.J'espère que vous réussirez bientôt à vous stabiliser malgré cette fichue crise.
Lylou
Lylou : (Désolée pour les embêtements causés par le changement de blog... Mais je suis sûre que les vrais fans, ceux qui me lisent depuis longtemps et/ou qui me connaissent bien, me retrouveront, ce n'est pas bien compliqué :-))
En fait, ce n'est pas ça qui a été le plus difficile à vivre. Ce qui m'a achevée, c'est qu'au moment (début décembre) où je cherchais à savoir ma date de fin de contrat (qui devait être en janvier), on m'a répondu qu'il n'y aurait peut-être pas de fin, et qu'on était en train de discuter de l'éventualité d'un CDI... Et juste avant Noël, j'apprends totalement par hasard que : 1) il n'y aura finalement pas de CDI et 2) que mon contrat s'achève le 31 décembre. Et la décision était prise depuis plusieurs jours...
Mais bon, je vais arrêter de ressasser tout ça et me tourner vers l'avenir plutôt.
Merci en tout cas pour vos encouragements !
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