jeudi 10 novembre 2011

L'intranquillité (et le couscous des débutants)


Je me suis fait un pote à la piscine.
L'autre jour, à l'endroit où l'on se rechausse avant de sortir, il m'a dit "bonjour !" avec un grand sourire. "Borgia", a-t-il précisé. Je lui ai répondu que je me souvenais très bien : quelques jours avant, alors qu'il discutait avec ses compères nageurs de la nouvelle série de Canal Plus et qu'il cherchait en vain le nom d'un des fils du pape Alexandre VI, je suis venue à sa rescousse. J'avais la réponse, et elle me brûlait les lèvres — que voulez-vous, on ne se débarrasse pas facilement de ses mauvaises habitudes de première de la classe... J'avais surpris tout le monde en disant "Juan", avec mon air de ne pas y toucher. Et là, Borgia était ravi de pouvoir discuter séries télé avec une nouvelle habituée — la prochaine fois, je pourrais lui parler de Game of Thrones.
Je crois qu'une nouvelle vie sociale s'ouvre à moi.


She's broken all her promises
And found another place to sleep

He's a little boy that never thought about the consequence

She's like a letter bomb waiting for another man

Sitting on a fence in another dreary disco town


Mercredi matin, 7h12, Censier-Daubenton. La rame arrive à quai, s'arrête. De l'autre côté de la vitre, juste devant moi, la toute nouvelle affiche du Bon Marché, qui me fait sortir de ma torpeur. Quel bonheur de commencer la journée ainsi et de voir le visage d'un être admiré à chaque déplacement en métro. Une présence comme un réconfort, un encouragement en ces temps un peu rudes.


Vous mes morts et vous mes vivants, vous mes hommes partis
Chuchotez au creux de mon oreille

Dans mon sommeil

Vous mes morts et vous mes vivants, vous mes hommes enfouis

Je vous reconnais dans le soleil

Dans le soleil


Je regarde la vie des autres.
Tandis que je rentre chez moi, après la piscine, je regarde les gens courir, se hâter dans la rue et dans le métro. Hommes en costume, étudiants fatigués, femmes apprêtées, ils vont tous travailler.
Je vais à rebours. Je rentre à la maison, sans savoir quand viendra mon tour d'entrer à nouveau en piste.


Chaque jour, je me tenais prêt
Je guettais l'heure et la page
Où les eaux s'ouvriraient
Me laisseraient un passage
L'espoir me faisait vivre
L'attente me rendait nerveux
Je trouvais dans les livres
De quoi patienter un peu


Sur notre balcon, l'érable japonais s'est paré de ses plus belles couleurs. Nous ne nous lassons pas de le contempler, en anticipant sur la tristesse qui nous saisira quand ses feuilles, d'un rouge flamboyant, auront laissé place à des branches nues.
Les framboisiers du parc, quant à eux, continuent de donner des fruits. Nous guettons sous les feuilles et cueillons les rescapées avec ravissement. Je ne pensais pas pouvoir prolonger le plaisir des yaourts d'été jusqu'au cœur de l'automne.


Heaven is a place on earth with you
Tell me all the things you want to do
I heard that you like the bad girls
Honey, is that true?


Novembre a, cette année, le goût des crêpes au Poulain Grand Arôme, le goût du riz à la gaxuxa, des kamatén udon, du pain de seigle et du pain au cacao de Rodolphe Landemaine. Ce dernier, en particulier, vous enveloppe tout entier dans son moelleux et sa douceur chocolatée. Fabuleux.


Il a aussi le goût du couscous que l'on a enfin osé cuisiner. Alors que l'on s'imaginait des montagnes d'ingrédients, des heures de préparation et de cuisson, et forcément de grandes tablées comme prérequis, on découvre en relisant le blog de La Sieste — en plus de rire un bon coup — que la préparation d'un couscous n'est finalement pas si terrifiante que ça et que, oui, on a le droit de cuisiner un couscous pour deux si on veut.
Merci, La Sieste ! Grâce à toi, j'ai vaincu ma peur du couscous !


"Couscous 2000" pour les débutants (recette trouvée ici)


pour 2-3 personnes

700-800 g de collier de mouton (ici, de la souris d'agneau désossée)
3 carottes
2 courgettes
3 navets
1 poivron rouge
1 oignon
1 gousse d'ail
1 petite boîte de pois chiches
1 c.s. de ras-el-hanout
2 c.s. de concentré de tomate
1 l de bouillon de volaille
2 c.s. d'huile d'olive
harissa, sel et poivre
semoule de blé dur (1 verre par personne + la même quantité d'eau bouillante)

Pour accompagner :
des merguez grillées, du poulet rôti

Peler et couper en rondelles l'oignon, écraser l'ail.
Peler les carottes et les couper en tronçons de 4 cm de long.
Pelez les navets et les couper en deux.
Couper le poivron rouge en deux, ôter les graines et les parties blanches, puis le couper en lamelles.
Laver les courgettes et les couper en grosses rondelles.

Mettre une cocotte à chauffer avec l'huile puis faire dorer l'ail et l'oignon avec les morceaux de collier de mouton. Retourner les morceaux de viande pour qu'ils dorent sur toutes les faces.
Saupoudrer de ras-el-hanout, ajouter le concentré de tomate, les carottes, les navets, les pois chiches et le poivron. Saler, poivrer et arroser de bouillon.
Couvrir et laisser cuire une heure à feu moyen.
Ajouter les rondelles de courgettes 15 minutes avant la fin de la cuisson.

Préparer la semoule de couscous : mettre la semoule dans un saladier, ajouter un peu d'huile d'olive et l'eau bouillante (même volume d'eau que de semoule). Couvrir pendant 5 minutes.

Disposer la semoule en couronne dans un plat creux. Verser la viande et les légumes au centre. Servir bien chaud, accompagné de harissa.



Pas de dessin cette fois-ci — qui sait si vous n'êtes pas lassés de ces sempiternels dessins de plats...

36 commentaires:

Cécile a dit…

Tu me redonnes le sourire.
Moi aussi je ne me lasse pas de contempler les couleurs flamboyantes de l'automne. Il y a une certaine douceur là-dedans, qui apaise et réconforte.
J'imagine bien ton visage découvrant cette affiche: il n'y a pas de mal à se faire du bien, n'est-ce pas?
Pleins de pensées pour toi.

Gracianne a dit…

Il est bien melancolique ce billet, comme ces belles couleurs d'automne si fugaces.

T'inquiete pas, tu te trouveras prise dans le tourbillon du boulot un de ces jours, et la tu regretteras les longs moments contemplatifs. je sais, c'est facile a dire...

Vive la Sieste et le couscous (il est tres bien son couscous, tu m'en avais tellement donne envie que j'en ai fait un dimanche - mais j'avais oublie les pois chiches, on s'est moque de moi - n'empeche, il etait bon).

Emily a dit…

Mais non, on ne se lasse sûrement pas de tes très beaux dessins mais c'est aussi un grand plaisir de voir tes photos. C'est surtout en automne quand tout le monde rentre qu'on se sent un peu perdu mais je suis certaine que tu trouveras le bon piste! De nouveaux amis, de bonnes habitudes et surtout des repas délicieux, il a quand même un peu d'espoir.

Fanny B. a dit…

Censier... Piscine Pontoise? ;)

Cécile a dit…

Euh, ce n'est pas ton "intranquillité" qui me fait sourire, bien-sûr (j'ai soudain un doute sur la façon dont je vais être comprise). Disons pour faire court que j'aime ce que tu écris et la façon dont tu l'écris. Et même si le propos révèle aussi une certaine inquiétude, l'ensemble m'est doux. De la douceur dans un monde un peu brutal et bancal, what else?

Natalia a dit…

Ah, quel bel érable ! Nous en avons planté un cette année, mais ses feuilles sont tombées avant même de virer aux couleurs flamboyantes que nous attendions tant. Joli couscous, dans les mêmes couleurs automnales, et qui annonce les bons petits plats mijotés des soirées sombres et fraîches.

Anonyme a dit…

Lassés de tes dessins ? ça va pas la tête !
Par contre, désolée, sorry, mais Benjamin Biolay, bof bof… oui, je sais, tu vas me détester.
Mag à l'eau

Mingou a dit…

Cécile : Rassure-toi, je n'avais pas mal interprété ton commentaire. J'avais bien compris ton propos.
Les temps sont durs — pas seulement pour les Grecs ou les Italiens — alors oui, on fait comme on peut pour rendre les choses un peu plus douces. Si cela te redonne le sourire, tant mieux :-)
Take care.

Gracianne : Ce n'est pas cette vie contemplative qui me pèse, mais la précarité, le fait d'être exclue de la vie normale... Sans travail, pas de statut. On n'est rien.

Emily Vanessa : Merci ! L'automne est une saison très photogénique. En tout cas, tes photos à toi sont toujours aussi belles :-)
Bon, je ne suis pas sûre non plus qu'on devienne vraiment amis, mais l'ambiance est quand même plus agréable que dans mon ancienne piscine.

Fanny : Tu sais qu'il y a d'autres piscines sur la ligne 7 ;-)

Natalia : Merci ! Ça fait plus de deux ans qu'on l'a, et chaque automne, il est plus beau que l'automne précédent. Je ne m'attendais à ce qu'il dure aussi longtemps...

Mag à l'eau : Non, je ne vais pas te détester pour ça :-)
Je t'avoue que je n'étais pas enthousiasmée par cette campagne de pub au départ... Mais, comment dire... quand j'ai vu l'affiche, c'était comme une présence amicale, bienveillante... Et j'aime le fait qu'elle m'accompagne dans mes trajets en métro (je vais reprivilégier le métro, tiens). Finalement, c'est une excellente idée :-)
C'est noté pour les dessins :-)

Mathilda a dit…

Rien de tel qu'un bon couscous pour combattre la mélancolie d'automne... Mais je suis d'accord avec Mag, il nous faut des dessins !

7 a dit…

Impossible de s'en lasser.
Pourquoi ne pas créer ce café-bibli dont nous rêvions ? Ou toute autre alibi permettant de remonter dans le manège ?

Today is gonna be the day, you hear somebody say,
We need you right away
You hear the moments kick and play.
The order of the day is already in your way


Je t'embrasse - ainsi que Gracianne -, espere pouvoir revenir d'ici peu pour vous voir, d'ici là, m'immerge à nouveau dans la rédac.
Hauts les coeurs !

Camille a dit…

J'ai aussi une petite pensée pour toi à chaque fois que je croise le visage de BB dans le métro, l'air mystérieux.

(comme G., j'espère que tu regretteras bientôt cette vie à rebours, et que tu retrouveras l'étrangeté d'une vie rangée parmi toutes les vies rangées)

(et puis tu me donnes envie de couscous, mais à mon avis la recette n'est pas assez magique pour fonctionner pour une seule convive à appétit d'oiseau)

Hauts les cœurs, on se voit quand tu veux !

avis a dit…

chère mingou,
j'aime beaucoup la photos de l'érable et celle du couscous. Ça donne envie d'en faire.
Je ressent moi aussi cette précarité ( un seul cdd depuis fin mai et j'ai adoré avoir des collègues à nouveaux, en plus tous sympas ).
allez, courage, on va y arriver à trouver un boulot :)
grosses bises
manuela

Artsakountala a dit…

Ah, magnifique BB ! je n'ai pas la chance d'avoir ce type d'affiches là où je vis. A moins que BB décide de devenir l'icône de nos galeries lafayettes, qui sait ?

Oui, Gracianne a raison,, bien mélancolique ce billet ... Je comprends, comme je te le disais, ton état d'esprit. Mais le fait d'y croire, comme je te le disais aussi, c'est déjà faire la moitié du chemin. Yalla, yalla (avec des effluves de couscous) !

Je sèche sur un des complets que tu as repris ... Je connais pourtant cette chanson. Vais réfléchir encore un
peu.

L'érable japonais, une merveille !

Bises bien fort !

Artsakountala a dit…

Ça y est, merci Google ! Ce sont les belles paroles de Djian ;-)

Tu ne le sais pas encore, mais quelque chose de bien t'attend.

Riane a dit…

Crois en une étudiante en socio: on est pas rien sans travail, c'est juste la société qui te le fait croire (et qui y a tout intérêt mais ça c'est mon avis personnel Parce qu'est-ce qu'elle y gagne, la société, aux petits instants de bonheur?)

C'est drôle, une amie très chère m'a parlé de Game of Thrones hier, et j'ai regarde le premier épisode, conquise, hier soir! :D

(Tu m'as donné envie de crêpes par contre. Pas cool pour une étudiante seule et sans œufs. Tu mets le cacao dans la pâte?)

Mingou a dit…

Mathilda : Super bon et réconfortant, oui :-)
Je m'étais promis de ne plus poster de billet sans dessin, mais j'ai cédé à la paresse cette fois-ci. Du coup, j'ai l'impression qu'il manque quelque chose...

7 : Parce que je suis trop peureuse... et que je ne suis pas sûre que ça me plaise tant que ça... Pff, on n'est pas sauvé.
(J'écoutais ça il y a pile un an, quand il y avait encore de l'espoir dans l'air...)
Surtout fais-moi signe si tu viens à Paris, je serai très contente de te revoir !
Plein de courage pour la rédaction !

Camille : :-) En fait, ce que je préfère, ce n'est pas sa tête, mais sa musique quand même.
Faire un couscous pour soi n'est sans doute pas une très bonne idée, mais si tu reçois, profite de l'occasion, d'autant que c'est très convivial comme plat :-)
La semaine prochaine ? Dis-moi quand ça t'irait...

Manuela : Alors, toi aussi, tu es dans cette même galère ?
Il faut qu'on s'en sorte, on n'a pas le choix.
Que la force soit avec toi :-)

Artsakountala : Tu sais qu'au sud de Place d'Italie, il n'y a plus d'affiches de BB ! Pas de BB pour les gueux, semble être la politique du Bon Marché.
Ce sont les morceaux que j'écoute en ce moment — j'ai oublié A Real Hero, qui clôt le film Drive et que je trouve très obsédant.
Quand au texte de Djian, il est magnifiquement interprété par Gaëtan Roussel et Florent Marchet. C'est cette version qui tourne en boucle ici. J'adore !
Bises !

Riane : J'aimerais bien te croire...
En fait, je ne suis ni branchée séries, ni fan de fantasy, mais je "subis" régulièrement les séries que regarde mon poulet, et je dois avouer que Game of Thrones est assez captivant (et puis, j'ai un faible pour Ned Stark :-)) et on attend la saison 2 avec impatience.
Non, la pâte à crêpes est classique, mais j'adore manger mes crêpes avec du Poulain (dans mon enfance, c'était du Nesquik) : évidemment, il faut tenir la crêpe (pliée en huit) pointe en bas et commencer par les bords. À la fin, la pointe a recueilli une partie du cacao, c'est fabuleux. Il faut juste faire attention à ne pas s'étouffer en aspirant la poudre ;-)

Agnèslamexicaine a dit…

moi je ne suis pas lasse de tes dessins, j'étais déçue de ne pas voir le couscous dessiné. Nous en faisons très souvent ici, et le mieux, c'est que nous congelons des portions, et ça, c'est magnifique pour un soir de fatigue oú l'on a besoin de réconfort. Je trouve cela terrifiant ce que tu écris, sur cette dictature du travail... Non, le travail ne fait pas la personne, surtout pas à ce rythme effréné... il y a d'autres rythmes et d'autres façons de gagner son pain...
(je lance juste des idées...).
merci pour tes mots et chansons d'automne...

avis a dit…

allez mingou tu as raison on en sortira! bisous

Gracianne a dit…

Tu sais quoi? Moi j'ai lu toute la saga de George R. R. Martin (enfin sauf le dernier paru) et je fais partie de ces fadas qui adorent ce genre de choses.
C'est sur quelle chaine?

clotilde a dit…

Si ça vous tente, Anatole et toi pourriez essayer de faire votre propre pain au cacao : ma version est ici : http://chocolateandzucchini.com/vf/2010/07/pain_au_levain_au_chocolat.php

Cléo a dit…

E. habitait juste à côté de cette boulangerie avant mais je n'ai jamais goûté au pain au cacao. (Je me contentais alors de choisir le chausson aux pommes, son préféré).

Gaëtan Roussel est venu sur scène avec Florent Marchet, lors de son concert au festival des Inrocks Black XS. J'aime beaucoup aussi.

Mingou a dit…

Manuela : J'espère que ça viendra vite.

Gracianne : C'était sur HBO en avril dernier, et la saison 2 arrive en avril 2012. À ma connaissance, ce n'est pas diffusé en France, il faut trouver ça sur internet.

Clotilde : Merci ! Tu sais, je me souviens très bien de ton pain au cacao :-)
Mais Anatole et moi sommes un peu paresseux en ce moment... (et un peu complexés par tous ces bons pains que l'on trouve chez Mathon et Landemaine...)

Cléo : Je me demande si on le trouve aussi rue des Martyrs — je connais surtout la boulangerie de la rue de Clichy, tout près de mon ancien boulot...
En fait, ça ressemble un peu à une viennoise au chocolat, à cause du moelleux et des pépites, mais en mieux.
À vrai dire, je ne suis pas une grande fan de Florent Marchet, mais j'ai du mal à résister à la voix de Gaëtan Roussel...

Cléo a dit…

Oui oui la boulangerie de nos petits déjeuners était bien celle de la rue de Clichy (Il habitait rue jules Lefèbvre).
J'aime surtout Courchevel de Florent Marchet mais le concert m'a bien plu aussi.

Solenne a dit…

C'est la première fois que je me penche sur ton nouveau blog et je dois avouer que je suis conquise par cette ambiance intimiste. Ravie que tu ais choisi de prendre la plume. C'est pour moi une aussi bonne surprise que la découverte de Game of Thrones ;)

Mingou a dit…

Cléo : Il y a bien du pain au cacao dans la rue des Martyrs, mais je le trouve un peu moins bon (plus plat, moins moelleux).

Solenne : Merci ! Ça me fait très plaisir.
Ça alors, je n'avais pas imaginé qu'il y aurait des fans de Game of Thrones parmi les lecteurs... Vous me surprenez :-)

ahurie a dit…

Ce pain au cacao a l'air ULTRA BON !

Mingou a dit…

ahurie : Il EST ULTRA BON ! Un peu croustillant à l'extérieur, un peu chewy, et pas sec du tout. Et truffé de pépites de chocolat. Je suis allée m'en chercher un après la piscine ce matin, et je trouve ça toujours aussi dément — et finalement, celui de la rue des Martyrs est très bon aussi !

L'oeuf qui chante a dit…

Pas de la même manière, mais travailler de chez soi donne aussi parfois l'impression d'être déconnecté de cette réalité-là...
Encore un pain qui a l'air délicieux : il y a une adresse près de chez moi, j'irai d'abord à celle-ci voir un peu.
C'est marrant, je ne t'imaginais pas regarder "Game of Thrones" (comme quoi !). J'ai hâte de voir la saison 2, surtout que M. dévore les romans en poussant des "oh" et des "ah" qui m'intriguent....
Tes dessins ne sont jamais de trop ! J'aime bien aussi ces petits bouts de chanson qui croisent tes mots, ça fait comme une playlist pour ton billet :)
(Le dîner à La Régalade était juste parfait. Si ce n'était pas si loin de chez nous, on irait bien toutes les semaines).

Mingou a dit…

Blandine : Ha ha, moi non plus, je ne m'imaginais pas regarder ce genre de fiction. Pas du tout mon truc, au départ. Mais bon, je suis ouverte :-)
(La carte de la Régalade ne change pas beaucoup, donc une fois par mois, ce serait idéal pour moi — je me réserve aussi pour des endroits que je ne connais pas. En tout cas, ça fait plaisir de savoir que vous y avez bien mangé.)

Anonyme a dit…

mélancolique mais toujours attachant... j'aime les photos mais les dessins sont toujours si jolis...
Le couscous c'est de la pluche et le gros du travail c'est la semoule...

Claire a dit…

J’ai fait le riz à la gaxuxa (en suivant ton conseil pour le gras): c’était super bon!
Très très très bon :-)

Lylou a dit…

"Je vais à rebours. Je rentre à la maison, sans savoir quand viendra mon tour d'entrer à nouveau en piste."
Je comprends votre détresse car je l'ai vécu. Il faut apprendre à savourer l'instant présent et se dire que bientôt viendra votre tour. Je sais que le dire est une chose et le vivre en est une autre. Essayer de puiser la force en vous pour pouvoir dessiner tous les jours. Pensez que vous regretterez votre temps libre le jour où vous rentrerez "à nouveau en piste". Bon courage.

Unknown a dit…

tiens ça faisait longtemps que je n'étais pas venu te lire. c'est toujours un plaisir

Artsakountala a dit…

BB dans Eclectik !

Bises :-)

Artsakountala a dit…

http://www.franceinter.fr/emission-eclectik-benjamin-biolay

:-)

Laurent [alias Mr Poulet] a dit…

La somme des possibles... Comme des petites graines (de couscous ?) que l'on sème et qui grandiront peut-être... (bonnes fêtes :))