La première fois, c'était le 26 septembre 2005.
Ce matin-là, au lieu de descendre rue d'Ulm pour assister à cette école de linguistique à laquelle je m'étais inscrite, j'avais prolongé mon trajet en bus jusque dans le Marais, pour atterrir sur une banquette de L'Étoile Manquante.
C'était là que je l'avais rencontré, lui, avec sa veste qui ressemblait à un bleu de travail, sa barbe de plus de trois jours, et surtout cette mine de type pas commode. Était-ce bien lui ?
Installé sur la banquette, à deux tables de la mienne, il avait commencé à griffonner quelque chose dans un carnet. Mes doutes s'étaient alors dissipés : ce ne pouvait être que lui. Je m'étais approchée de lui pour lui poser la question, sa réponse avait été affirmative. S'en était suivie une longue discussion sur son travail — un album était en préparation sur l'élection présidentielle américaine —, sur Monsieur Jean, sur Henriette, que mon ami L. m'avait fait découvrir parce qu'il me trouvait une certaine ressemblance avec elle, sur la bande dessinée en général... Nous avions parlé des auteurs que nous aimions, de lui, et de moi (ma thèse, etc). Je me souviens avec bonheur de cette conversation.
Puis il avait dû partir, et j'étais restée sur un regret : celui de ne pas avoir osé lui demander un dessin dans mon carnet.
Ce mardi d'avant Noël, dans le 26 qui m'emmenait vers la rue des Martyrs, alors que je venais d'engloutir un délicieux pain au chocolat de La Gambette à Pain — d'autant plus délicieux après 1h15 de brasse coulée, dans une piscine quasi vide — et que j'avais une grosse miette coincée entre les dents — mais je ne le sus que plus tard, devant le miroir des toilettes de Rose Bakery —, je n'imaginais pas une seule seconde que nos chemins allaient de nouveau se croiser.
Je ne l'ai pas vu monter dans le bus, mais quand j'ai eu la certitude qu'il s'agissait de lui, je n'ai pas résisté à l'envie d'aller lui parler, en lui posant exactement la même question que six ans auparavant : "Excusez-moi, vous êtes bien Philippe Dupuy...?"
Après son "oui", il y eut un grand moment de silence et de débilité profonde : je n'avais pas anticipé la suite de la conversation. Puis, je lui ai rappelé la rencontre que nous avions eue à L'Étoile Manquante, éberluée et ravie de le rencontrer à nouveau par le plus grand des hasards. La discussion fut brève cette fois-ci, mais j'ai pu lui redire à quel point j'appréciais son travail, et implicitement celui de Charles Berberian — en particulier les premiers tomes de Monsieur Jean, La théorie des gens seuls, Journal d'un album, les carnets de voyage ainsi que les travaux d'illustration. Il me confia, entre autres choses, qu'un livre assez volumineux allait paraître au printemps prochain. Puis, très vite, ce fut le moment pour moi de descendre.
J'aurais voulu avoir une conversation plus intelligente et spirituelle, mais bon, on fait ce qu'on peut.
Trois jours plus tard, à la piscine, je suis tombée sur mon ami Borgia qui m'a interpelée en allant sortant de sa cabine : "Hé, miss Borgia ! Il y a un petit déjeuner tout à l'heure, tu viendras ? On fait ça tous les ans à Noël, tu verras, c'est sympa."
C'est ainsi que je me suis retrouvée, à l'heure de la fermeture de la piscine, devant un buffet de gâteaux maison et de viennoiseries, en compagnie des autres nageurs et des maîtres-nageurs. Certains sont tout à fait méconnaissables une fois habillés et coiffés, ou alors, nous ne nageons pas dans la même zone... J'ai pris une tasse de thé et grignoté un bout de gâteau — avec modération parce qu'une expédition à La Gambette à Pain était prévue —, posé pour des photos, échangé quelques mots avec les copains de Borgia. Un peu intimidée, mais très agréablement surprise par la convivialité de ma nouvelle piscine, qui est un peu comme le train de Gracianne !
Après ce chouette interlude, je me suis rendue à la Gambette pour refaire des provisions, car ils fermaient toute la semaine entre Noël et le nouvel an. J'avais tant de victuailles — notamment 1 kg de pain préféré, en partie pour accompagner le foie gras du réveillon — que la vendeuse m'a tout mis dans un grand cabas visiblement bricolé avec un sac de farine, et j'étais toute fière en sortant de la boulangerie : c'était à la fois le plus chouette cabas qu'on m'ait jamais donné et un superbe exemple de recyclage.
Cette semaine-là a commencé et s'est terminée avec Wohin und zurück - Welcome in Vienna, trilogie éblouissante et méconnue d'Axel Corti, qu'on a eu la bonne idée de ressortir cet hiver. Le public était nombreux à toutes les séances à l'Arlequin, formant un beau camaïeu de chevelures parme-grises-blanches — l'absence quasi totale de cinéphiles plus jeunes m'a fortement interpelée. C'est un cinéma exigeant, certes, mais on suit avec angoisse et empathie le quotidien de ces Autrichiens juifs en fuite à travers l'Europe puis l'Amérique, qui essaient de survivre dans cette époque tourmentée ; on tremble pour eux, avec eux.
Je confesse une très légère préférence pour l'épisode new-yorkais (Santa Fe, le 2ème volet), peut-être parce qu'il constitue une parenthèse loin de la guerre, teintée d'espoir, même si cet exode-là charrie lui aussi son lot d'horreurs.
Ne perdez pas de temps et allez les voir avant qu'il ne soit trop tard ! (Et si par hasard vous avez vu ou lu certaines des daubes de Gabriel Barylli, vous serez sans doute ravis de le voir là dans un rôle magnifique.)
Cette semaine fut un moment de répit dans cette année (relativement) atroce. Ce qu'il y a à retenir de 2011 se compte sur les doigts d'une seule main : une nouvelle amitié, une rencontre réjouissante, un voyage de rêve, la découverte d'une boulangerie exceptionnelle* et de la piscine presque idéale. Pour tout le reste, j'espère que 2012 se montrera plus clémente — au stade où j'en suis, un travail, même précaire, suffirait à mon bonheur.
Passez un bon réveillon et portez-vous bien en 2012. J'ai envie de vous proposer un Punsch** pour trinquer à la nouvelle année. C'est notre boisson préférée du moment, qui nous console en plus de ne pas avoir pu retourner à Vienne cet hiver.
Merci d'être encore là.
Orangenpunsch (Punsch à l'orange)
(recette déjà publiée sur La bouche pleine)
pour 2 grands mugs
30 cl d'eau (filtrée)
2 sachets de thé noir (type English breakfast)
20 cl de jus d'orange*** (environ 3 petites oranges) (ici : des oranges sanguines)
1 c.s. de sucre blond de canne
1 c.s. de miel
1 bâton de cannelle fendu
1 clou de girofle
6 cl de rhum blanc agricole (ou un peu plus, si vous voulez)
Faire chauffer l'eau dans une petite casserole.
Un peu avant l'ébullition, retirer du feu, ajouter les sachets de thé et laisser infuser quelques minutes.
Ajouter le jus d'orange, le miel, le rhum, la cannelle, le clou de girofle, et faire chauffer (mais sans faire bouillir). Laisser infuser un moment.
Filtrer et servir bien chaud.
* L'année prochaine, promis, j'arrête de vous bassiner avec La Gambette.
** Prononcer "pounche", à l'autrichienne (et non "ponche").
*** Il est important d'utiliser soit du jus d'oranges fraîchement pressées, soit du jus en brique 100% pur jus (type Tropicana au rayon frais). Sinon, le goût d'orange sera trop fade.
Ce matin-là, au lieu de descendre rue d'Ulm pour assister à cette école de linguistique à laquelle je m'étais inscrite, j'avais prolongé mon trajet en bus jusque dans le Marais, pour atterrir sur une banquette de L'Étoile Manquante.
C'était là que je l'avais rencontré, lui, avec sa veste qui ressemblait à un bleu de travail, sa barbe de plus de trois jours, et surtout cette mine de type pas commode. Était-ce bien lui ?
Installé sur la banquette, à deux tables de la mienne, il avait commencé à griffonner quelque chose dans un carnet. Mes doutes s'étaient alors dissipés : ce ne pouvait être que lui. Je m'étais approchée de lui pour lui poser la question, sa réponse avait été affirmative. S'en était suivie une longue discussion sur son travail — un album était en préparation sur l'élection présidentielle américaine —, sur Monsieur Jean, sur Henriette, que mon ami L. m'avait fait découvrir parce qu'il me trouvait une certaine ressemblance avec elle, sur la bande dessinée en général... Nous avions parlé des auteurs que nous aimions, de lui, et de moi (ma thèse, etc). Je me souviens avec bonheur de cette conversation.
Puis il avait dû partir, et j'étais restée sur un regret : celui de ne pas avoir osé lui demander un dessin dans mon carnet.
Ce mardi d'avant Noël, dans le 26 qui m'emmenait vers la rue des Martyrs, alors que je venais d'engloutir un délicieux pain au chocolat de La Gambette à Pain — d'autant plus délicieux après 1h15 de brasse coulée, dans une piscine quasi vide — et que j'avais une grosse miette coincée entre les dents — mais je ne le sus que plus tard, devant le miroir des toilettes de Rose Bakery —, je n'imaginais pas une seule seconde que nos chemins allaient de nouveau se croiser.
Je ne l'ai pas vu monter dans le bus, mais quand j'ai eu la certitude qu'il s'agissait de lui, je n'ai pas résisté à l'envie d'aller lui parler, en lui posant exactement la même question que six ans auparavant : "Excusez-moi, vous êtes bien Philippe Dupuy...?"
Après son "oui", il y eut un grand moment de silence et de débilité profonde : je n'avais pas anticipé la suite de la conversation. Puis, je lui ai rappelé la rencontre que nous avions eue à L'Étoile Manquante, éberluée et ravie de le rencontrer à nouveau par le plus grand des hasards. La discussion fut brève cette fois-ci, mais j'ai pu lui redire à quel point j'appréciais son travail, et implicitement celui de Charles Berberian — en particulier les premiers tomes de Monsieur Jean, La théorie des gens seuls, Journal d'un album, les carnets de voyage ainsi que les travaux d'illustration. Il me confia, entre autres choses, qu'un livre assez volumineux allait paraître au printemps prochain. Puis, très vite, ce fut le moment pour moi de descendre.
J'aurais voulu avoir une conversation plus intelligente et spirituelle, mais bon, on fait ce qu'on peut.
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Trois jours plus tard, à la piscine, je suis tombée sur mon ami Borgia qui m'a interpelée en allant sortant de sa cabine : "Hé, miss Borgia ! Il y a un petit déjeuner tout à l'heure, tu viendras ? On fait ça tous les ans à Noël, tu verras, c'est sympa."
C'est ainsi que je me suis retrouvée, à l'heure de la fermeture de la piscine, devant un buffet de gâteaux maison et de viennoiseries, en compagnie des autres nageurs et des maîtres-nageurs. Certains sont tout à fait méconnaissables une fois habillés et coiffés, ou alors, nous ne nageons pas dans la même zone... J'ai pris une tasse de thé et grignoté un bout de gâteau — avec modération parce qu'une expédition à La Gambette à Pain était prévue —, posé pour des photos, échangé quelques mots avec les copains de Borgia. Un peu intimidée, mais très agréablement surprise par la convivialité de ma nouvelle piscine, qui est un peu comme le train de Gracianne !
Après ce chouette interlude, je me suis rendue à la Gambette pour refaire des provisions, car ils fermaient toute la semaine entre Noël et le nouvel an. J'avais tant de victuailles — notamment 1 kg de pain préféré, en partie pour accompagner le foie gras du réveillon — que la vendeuse m'a tout mis dans un grand cabas visiblement bricolé avec un sac de farine, et j'étais toute fière en sortant de la boulangerie : c'était à la fois le plus chouette cabas qu'on m'ait jamais donné et un superbe exemple de recyclage.
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Cette semaine-là a commencé et s'est terminée avec Wohin und zurück - Welcome in Vienna, trilogie éblouissante et méconnue d'Axel Corti, qu'on a eu la bonne idée de ressortir cet hiver. Le public était nombreux à toutes les séances à l'Arlequin, formant un beau camaïeu de chevelures parme-grises-blanches — l'absence quasi totale de cinéphiles plus jeunes m'a fortement interpelée. C'est un cinéma exigeant, certes, mais on suit avec angoisse et empathie le quotidien de ces Autrichiens juifs en fuite à travers l'Europe puis l'Amérique, qui essaient de survivre dans cette époque tourmentée ; on tremble pour eux, avec eux.
Je confesse une très légère préférence pour l'épisode new-yorkais (Santa Fe, le 2ème volet), peut-être parce qu'il constitue une parenthèse loin de la guerre, teintée d'espoir, même si cet exode-là charrie lui aussi son lot d'horreurs.
Ne perdez pas de temps et allez les voir avant qu'il ne soit trop tard ! (Et si par hasard vous avez vu ou lu certaines des daubes de Gabriel Barylli, vous serez sans doute ravis de le voir là dans un rôle magnifique.)
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Cette semaine fut un moment de répit dans cette année (relativement) atroce. Ce qu'il y a à retenir de 2011 se compte sur les doigts d'une seule main : une nouvelle amitié, une rencontre réjouissante, un voyage de rêve, la découverte d'une boulangerie exceptionnelle* et de la piscine presque idéale. Pour tout le reste, j'espère que 2012 se montrera plus clémente — au stade où j'en suis, un travail, même précaire, suffirait à mon bonheur.
Passez un bon réveillon et portez-vous bien en 2012. J'ai envie de vous proposer un Punsch** pour trinquer à la nouvelle année. C'est notre boisson préférée du moment, qui nous console en plus de ne pas avoir pu retourner à Vienne cet hiver.
Merci d'être encore là.
Orangenpunsch (Punsch à l'orange)
(recette déjà publiée sur La bouche pleine)
pour 2 grands mugs
30 cl d'eau (filtrée)
2 sachets de thé noir (type English breakfast)
20 cl de jus d'orange*** (environ 3 petites oranges) (ici : des oranges sanguines)
1 c.s. de sucre blond de canne
1 c.s. de miel
1 bâton de cannelle fendu
1 clou de girofle
6 cl de rhum blanc agricole (ou un peu plus, si vous voulez)
Faire chauffer l'eau dans une petite casserole.
Un peu avant l'ébullition, retirer du feu, ajouter les sachets de thé et laisser infuser quelques minutes.
Ajouter le jus d'orange, le miel, le rhum, la cannelle, le clou de girofle, et faire chauffer (mais sans faire bouillir). Laisser infuser un moment.
Filtrer et servir bien chaud.
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* L'année prochaine, promis, j'arrête de vous bassiner avec La Gambette.
** Prononcer "pounche", à l'autrichienne (et non "ponche").
*** Il est important d'utiliser soit du jus d'oranges fraîchement pressées, soit du jus en brique 100% pur jus (type Tropicana au rayon frais). Sinon, le goût d'orange sera trop fade.
25 commentaires:
La piscine comme le train de banlieue, les petits bouts d'humanite qui s'accrochent au quotidien, la beaute des images, des mots, des gouts, des sons. L'annee fut riche en impressions, quoi que tu en dises (quoi que j'en dise aussi, parfois).
Je bois a la sante du feu, et de la flamme.
Bonjour Mingou,
voilà une recette que je vais m'empresser de tester cet après-midi pour essayer de me consoler de devoir rester en ville, sous la pluie, au lieu de passer quelques jours en Camargue. Suite à mon message précédent et ta réponse, j'aimerais t'envoyer un mail pour t'en raconter peut-être un peu plus, mais le lien que tu mets sur ta page ne marche pas (je n'utilise pas Outlook). Pourrais-tu m'écrire un message à l'adresse suivante: mariecha1@yahoo.fr. Si le coeur t'en dit... Et merci pour cet Orangenpunsch qui va réchauffer une journée bien déprimante.
Chère Mingou,
Ca fait quelques années que je suis là (avant chez la bouche pleine, évidemment) et j'ai bien l'intention de rester ! Moi je trouve qu'une nouvelle amitié, c'est déjà un très beau bilan pour une année ... Je pense que mon bilan 2011 est bien moins réjouissant ! Très belle année 2012 alors et merci pour ce magnifique blog (s'il ne devait en rester qu'un ce serait celui-ci).
Lamouette
Je te souhaite que 2012 soit meilleure, et que tu trouves un travail à la hauteur.
J'aime lire tes aventures quotidiennes (il y a moins d'aventures au boulot).
Ce punsch a l'air délicieux.
Au plaisir de te lire l'année prochaine!
Bonjour, j'adore lire tout ce que vous écrivez si joliment, et les dessins et les recettes aussi. J'espère que le hasard nous permettra un jour de nous croiser "dans la vraie vie".
Très belle fin d'année gourmande !
De même qu'Ariane je reste émerveillée de cette jolie écriture à chaque message.. Et j'aimerais aussi que l'on se rencontre un jour!
J'ai toujours l'impression que des jours vus par les yeux guidant cette plume doivent paraître moins souvent ternes et quand ils le sont doivent rester poétiques...
(j'ai envie de dire, la chance! et de pouvoir lui parler -je crois que je serais restée bête et muette, en mode j'adore mais c'est trop groupie non vraiment, vraiment stupide!)
avec de jolies choses (une boulangerie terrible, une piscine comme les trains de gracianne (quand même!) et les rencontres délicieuse, je te souhaite une année aussi belle que ces souvenirs...
à ton étoile!
Très belle année 2012 a vous ! Et un grand merci pour ces jolies tranches de vie. AC
Bonsoir Mingou,
je ne connais pas les albums de Philippe Dupuy, mais j'ai assisté il y a peu au concert dessiné de Rodolphe burger avec Dupuy et Berbérian
http://liveweb.arte.tv/fr/video/Le_Concert_dessine_de_Rodolphe_Burger_Dupuy_et_Berberian/, et c'était vraiment très très bien. Mais je n'aurais jamais osé l'aborder comme ça.
J'aime votre blog, et je vous souhaite une très belle année 2012, avec un travail qui vous plaira et de beaux voyages.
Amicalement.
Bonsoir
Merci pour tous ces petits moments de vie que tu nous fait partager. Je te souhaite une très bonne année et un travail à la clé !
La Lilloise
Cette boisson a l'air très réconfortante.
Bonne année 2012 à toi. :)
Ton année semble malgré tout bien belle. Vive les bonheurs qui se logent dans les interstices plutôt que dans les réussites sur le papier.
Je ne connaissais pas Philippe Dupuy, je le mets sur ma liste 2012, te faisant entièrement confiance.
Merci à toi pour la poésie que tu insuffle à ton quotidien, qu'il soit gai ou plus triste... et que tu partages avec nous.
merci pour cette ultime recette de 2011 : elle semble revigorante et ce sera parfait pour passer à l'année suivante . merci pour cette balade poétique, chlorée mais pas trop, gourmande, mélancolique et gaie.
Que la nouvelle année te soit plus généreuse .
coucou Mingou ^^
ta recette m'inspire en ces temps de rhumes et autres mals de gorge!
Pas pu aller à la gambette encore mais ce sera pour mon prochain séjour parisien ^^
J'essaye de me motiver pour la piscine à partir de la semaine prochaine : ton expérience m'encourage :)
bises et bonne année 2012!
j’espère que ce sera le retour au plein emploi pour toutes celles et ceux qui comme toi et moi, cherchons à travailler !
Manuela
Ce billet m´a fait rire! la miette entre les dents et ce pot à la piscine. Je trouve ces situations vraiment touchantes, et que des gens qui nagent ensemble se retrouvent, bien propres avec les cheveux mouillés pour grignoter un gâteau, cela m´émeut.
Je te souhaite de trouver un travail qui te passionne, je nous souhaite que tu trouves un travail qui te laisseras le temps d'écrire toujours... Belle année à toi, et merci pour le soin que tu portes à tes billets, à tes mots et tes dessins. Merci!
L'année 2011 finit plutôt bien alors ! Je te souhaite une année 2012 belle et prometteuse !
Merci à toutes, j'ai de la chance d'avoir des lectrices aussi chouettes :-)
Gracianne : Tes mots me touchent. Merci pour tout.
Mariecha : Je t'écris par mail bientôt (car je suis très curieuse d'en savoir un peu plus).
Lamouette (j'adore ce pseudo) : Merci pour ta fidélité.
J'espère sincèrement que ton année 2011 n'a pas été pire que la mienne, parce que je n'aimerais vraiment pas la revivre. Quoi qu'il en soit, je te souhaite une année 2012 lumineuse et joyeuse.
Julie : Merci ! Je te souhaite aussi une belle année 2012 ! (et peut-être aurons-nous l'occasion de nous rencontrer ?)
Ariane : Merci ! Quant à moi, je suis une lecture assidue de L'art de manger :-)
Si le hasard ne nous permet pas de nous croiser, peut-être pouvons-nous le forcer... Je serai ravie de vous rencontrer.
Riane : Je te retourne le compliment, j'adore tes récits :-)
Mes jours ne sont pas moins ternes, mais je crois que j'ai un don pour capter les petits riens qui embellissent le quotidien. C'est une de mes qualités ;-)
Fais-moi signe si tu viens à Paris !
Les Chéchés : En même temps, je ne lui ai rien dit d'intelligent non plus, et ça faisait un moment que je ne suivais plus trop son actualité (pas lu Boboland, ni vu le concert dessiné). Mais c'était super de pouvoir discuter un peu avec lui, et de voir à quel point il est super gentil (en même temps, je doute qu'il soit importuné tous les jours par des inconnus).
AC : Merci à vous ! Je vous souhaite aussi une belle année 2012 !
Florence : Argh, trop dégoûtée d'avoir raté ça. J'ai commencé à regarder la vidéo, ça avait l'air fantastique !
J'espère aussi qu'il y aura de beaux voyages, mais pour ça, il faut un travail avant. Donc le travail en priorité... (je n'ose même pas demander un travail qui me plaise)
Je vous souhaite une belle année 2012, Florence !
La Lilloise : Merci ! J'espère que le ciel t'entendra :-)
Excellente année 2012 à toi aussi !
绮芬 : Oui, c'est l'essence même du Punsch !
Bonne année à toi aussi !
Dévorer les livres : Je ne suis pas une fan de La première gorgée de bière, mais je pratique le bonheur des petits riens.
Je dois dire que je ne connais pas toute la bibliographie de Dupuy Berberian, et que je n'aime pas tout non plus, mais j'adore leur style de dessin.
J'aime bien ce qu'ils font en solo aussi.
Valérie : Merci à toi de me lire !
Madame Alfred (quel chouette pseudo :-)) : Je recycle une vieille recette déjà publiée, mais je l'aime vraiment beaucoup. C'est une boisson qui réchauffe et réconforte, exactement ce qu'il faut en ce moment.
Je te souhaite la même chose pour la nouvelle année.
Manuela : Tu me diras ce que tu penses de La Gambette. Personnellement, j'ai du mal à aller acheter mon pain ailleurs désormais, car je suis devenue encore plus difficile. J'ai même converti ma maman et ma sœur (mais peut-être l'ai-je déjà dit ? je ne sais plus). J'ai même fait goûter le pain préféré à mon petit M. et il l'a englouti en moins de deux :-)
La piscine, c'est idéal pendant les vacances de Noël : les horaires sont étendus, à certaines heures la piscine est déserte. Mais de toute façon, c'est bien d'aller à la piscine en hiver. Le tout est de trouver le bon horaire.
Je nous souhaite de trouver un travail (épanouissant) pour 2012 !
Bises.
Agnès : Quand j'ai vu la miette coincée entre les dents, je me suis sentie très très ridicule. C'est peut-être pour ça qu'il était souriant :-)
Le petit déjeuner à la piscine, c'est chouette. J'ai été très touchée qu'on m'invite alors que je suis nouvelle (Borgia et sa bande la fréquentent depuis des années). J'adore ce genre d'initiative. C'est pour ça que j'ai si mal supporté mon ancien boulot, où les gens tiraient la tronche et ne se parlaient pas.
Un travail tout court m'irait pour commencer. Un travail passionnant, ce serait le nirvana. Dans tous les cas, je continuerai à écrire ici. Trop addictif :-)
Merci pour tout ! J'espère qu'en 2012, tu trouveras le travail qui t'épanouira vraiment.
Barbara : Oui, j'ai eu une belle semaine pour finir cette année. Je crois que le ciel a voulu s'excuser au dernier moment de m'avoir infligé une année aussi pénible.
Je te souhaite plein de belles choses pour 2012.
Effectivement, tu l'as, ce don!
En fait, je viens à paris dans trois petites semaines... avec une amie... Je sais pas si ta proposition tient quand même!
(Et merci pour le compliment..l'an commence bien)
Alors si j'ai bien compris je te souhaite un boulot pour 2012 ;) et surtout que l'année te soit douce et qui sait peut-être se verra-t-on cette année ... autour d'un bol de udon ?
Chère Mingou, je e souhaite une belle et douce année 2012, avec beaucoup de bon pain et un nouveau job. J'espère pouvoir te lire encore longtemps, j'attends toujours chaque billet avec impatience.
Rien de tel qu'une boisson chaude et épicée pour finir/commencer l'année !
Ton message en demi-teinte me rappelle un peu trop ma situation...
J’espère sincèrement que 2012 sera une très belle année pour toi et que tes projets seront couronnés du succès qu'ils méritent !
Riane : Oui, bien sûr que ça tient toujours ! Seulement, je ne vous garantis rien pour le niveau intellectuel et spirituel de ma conversation ;-)
Bergeou : Merci, je te souhaite une belle et heureuse année également. Avec une pensée spéciale pour la princesse : je lui souhaite de tout cœur une meilleure santé...
Et j'espère, oui, que nous aurons l'occasion de nous rencontrer.
Sovanna : Merci ! Ton soutien et ta fidélité me sont très chers. Je te remercie encore pour les conseils de voyage. Grâce à toi, notre voyage en Thaïlande s'était très bien passé.
J'espère que 2012 t'apportera beaucoup de joie, de plaisirs et de gourmandises. Et de beaux voyages à raconter.
Le Citron : Dans ce cas, on se comprend très bien. Plein plein de courage !
J'espère que 2012 te permettra de t'épanouir sur tous les plans !
Tu devrais regarder les podcasts du Grand Entretien sur France Inter.
Bises. !
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