Se lever, tôt. Sortir affronter le métro bien avant l'heure de pointe, pour se plonger dans un bassin d'eau chlorée. S'immerger, glisser dans l'eau bras et jambes tendus, ressortir la tête, inspirer, puis replonger, et recommencer encore et encore. Nager inlassablement pendant cinquante minutes, une heure, sans penser à rien. La seule chose qui compte : se fondre avec l'eau — savez-vous quel plaisir addictif cela représente ? On en ressort l'esprit infiniment plus léger.
Non, je ne suis pas solide
Ça c'est la nature qui décide
Non, je ne suis pas solide
Je suis cassable, je suis passable
Je suis liquide
Ça c'est la nature qui décide
Non, je ne suis pas solide
Je suis cassable, je suis passable
Je suis liquide
Dans mon quotidien actuel, il y a toujours les séances de cinéma, mais plus seulement du matin. Il y a les expéditions à La Gambette à Pain — où M. Mathon m'a saluée d'un signe de la tête à travers la vitre une fois, reconnaissant certainement celle qui traverse Paris pour son pain préféré et qui est parfois obligée d'aller patienter au troquet à Saint-Fargeau quand le pain est encore au four — et aussi les pérégrinations du côté de la rue des Martyrs, qui est accessible par un bus direct de Gambetta, ce qui est bien pratique même si le trajet n'est pas des plus courts.
À l'arrivée, je vais souvent chercher un pain au cacao ou aux noix chez Landemaine — mais attention, le pain au cacao est parfois rabougri et trop cuit. J'aime bien aller boire un capuccino chez Kooka Boora en contemplant les jolies cafetières exposées dans la vitrine, puis acheter une, voire deux parts de cake à la pistache pour mon poulet chez Rose Bakery — ce cake est sa nouvelle addiction. Quant à moi, j'aime toujours autant déjeuner chez Rose Bakery, d'une assiette de légumes hyper colorée et appétissante et plein de pain Poujauran beurré, ou d'un risotto quand il n'est pas aux champignons. Mais un jour où ma banque avait bloqué ma carte bleue et où je n'avais que 3,20 € en poche quand je m'en suis aperçue, j'ai dû me contenter d'un pain aux noix (1 €), un yaourt aux fruits (1,24 €), une clémentine (10 centimes), le tout arrosé d'une bouteille d'eau très bon marché (18 centimes) ; et comme il me restait encore quelques dizaines de centimes au fond du porte-monnaie, j'ai pu m'offrir une banane en bonus (26 centimes) — étant donné que je n'arrêtais pas de demander le prix de chaque chose, la caissière du supermarché m'a sans doute prise pour une clocharde. Pour me consoler de cela, une fois l'incident bancaire clos, je suis allée m'acheter une gigantesque côte de bœuf pour quatre chez mes anciens amis bouchers de la rue Blanche.
Quand j'ai du temps et aucun rendez-vous en vue, j'aime bien aller admirer les chouettes objets rassemblés au Rocketship — dont plusieurs font déjà partie de mon quotidien : tasse Isak, mugs Orla Kiely, valisette Mouk... Au terme de plusieurs semaines de tergiversations, j'ai fini par y acheter un moulin à café japonais (avec une meule en céramique) et un paquet de café en grains de chez Coutume. Depuis, je prends plaisir à moudre tous les jours du café pour mon poulet, cela diffuse une odeur divine dans l'appartement — je n'aime pas tant que ça boire le café, mais j'adore le sniffer dans le paquet, car cette odeur me rend dingue.
Mon corps est une cage
Qui m'empêche de danser
Avec l'homme que j'aime
Et moi seule ai la clef
Qui m'empêche de danser
Avec l'homme que j'aime
Et moi seule ai la clef
Mais en fait, je me fiche un peu du café, car ce serait plutôt du thé qui coule dans mes veines. Et un des moments les plus délicieux de ces dernières semaines fut l'après-midi passé au Zenzoo Thesaurus à m'initier au gong fu cha. Ce n'était pas le but de ma visite, mais il m'était déjà arrivé de converser en mandarin avec la charmante Taïwanaise qui tient la boutique, elle se souvenait de moi, je lui avais raconté d'où venait ma famille, quel dialecte je parlais avec mes parents et grands-parents, etc... Je me sentais suffisamment en confiance pour faire mon initiation avec elle, et je ne l'ai pas regretté. J'ai adoré écouter ses explications — en version bilingue et avec une patience et une gentillesse qui avaient cruellement fait défaut à la Maison des Trois Thés le jour où je m'y étais rendue —, j'ai adoré observer ses gestes précis et sûrs, et cette dégustation de Si Ji Chun fut un moment de plaisir et de sérénité rare, un moment hors du temps.
Je saurai désormais comment utiliser les ustensiles à thé qui croupissent dans un coin de ma cuisine depuis des années...
J'aime sa minceur
J'aime sa maigreur
J'aime sa pâleur
J'aime sa faiblesse
J'aime sa rudesse
J'aime sa détresse
Mon bonheur n'a que la peau sur les os
J'aime sa maigreur
J'aime sa pâleur
J'aime sa faiblesse
J'aime sa rudesse
J'aime sa détresse
Mon bonheur n'a que la peau sur les os
Ce mois-ci, lors d'un court séjour en Lorraine, j'ai fait le plein de chocolats et de gaufrettes belges dans un hypermarché de Messancy dont je vous avais déjà parlé, mangé de vraies bonnes frites à Athus, et découvert avec ravissement un petit marché de Noël sur une place à Luxembourg un soir gris et humide : Glühwein, décos de Noël en bois et objets tressés m'ont immédiatement consolée de la pluie incessante de ce week-end-là.
Pour le trajet Paris-Lorraine en voiture, j'avais emporté à la hâte une pile de CD de Benjamin Biolay, Dominique A, The Arcade Fire, REM, Leonard Cohen, Schubert... mais en oubliant les deux que j'avais le plus envie d'écouter à ce moment-là. Depuis, c'est Jeanne Cherhal qui me tient compagnie, et ce durant des heures entières. J'avoue avoir un faible pour Une tonne, que je ne me lasse pas d'écouter.
Une année j'ai pesé une tonne
Et cette année dura mille jours
Jamais on n'avait vu d'automne si long
Et de printemps si court
Tous les jeudis au Desdémone
J'allais oublier mon corps lourd
En noyant ma large personne
Dans des bains brûlant mes pourtours
Et cette année dura mille jours
Jamais on n'avait vu d'automne si long
Et de printemps si court
Tous les jeudis au Desdémone
J'allais oublier mon corps lourd
En noyant ma large personne
Dans des bains brûlant mes pourtours
Le week-end dernier, j'ai enfilé mon tablier de compétition — cousu par une fille qui fait, entre mille autres choses, des entremets épatants, des pots de thèse de folie, de jolies robes, et maintenant également des livres de cuisine — et j'ai pâtissé une journée entière, de 11h à 2h du matin, dans une ambiance qui me rappelle Vienne à chaque fois.
Dès le lundi, de petits colis étaient expédiés un peu partout en France ainsi qu'en Suisse.
Dans les colis gourmands, il y avait évidemment les quatre incontournables : Lebkuchen, Zimtsterne, Vanillekipferl et Linzeraugen ; plus les amaretti de Nilufer, que j'ai refaits étant donné le succès qu'ils ont eu l'an dernier.
Les deux nouveautés de cette année sont les Brunsli de Bâle, trouvés chez Loukoum°°°, et les étoiles au citron, faites avec la même base que les Linzeraugen et glacées avec un mélange de jus de citron et de sucre glace.
Sablés étoilés au citron
150 g de farine
100 g de beurre
50 g de sucre glace
1 jaune d'œuf
50 g de poudre d'amandes
zeste d'1/2 citron
une pincée de sel
Pour le glaçage :
un peu de jus de citron
du sucre glace
Verser la farine dans un grand saladier, ajouter le beurre froid coupé en petits morceaux et mélanger du bout des doigts pour obtenir une poudre grossière.
Ajouter le reste des ingrédients et amalgamer le tout pour former une boule.
Envelopper la pâte et la mettre au frais pendant 30 minutes au moins.
Préchauffer le four à 180 °C.
Abaisser la pâte sur un plan de travail fariné, découper des étoiles (ou d'autres formes) à l'emporte-pièce et les poser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Enfourner 12 minutes à 180 °C. Les biscuits doivent dorer légèrement.
En attendant que les sablés refroidissent (sur une grille), préparer le glaçage : verser le jus de citron dans un bol et ajouter du sucre glace jusqu'à obtenir un mélange qui ne soit ni coulant ni trop épais mais suffisamment souple pour être étalé.
Si le mélange est trop liquide, ajouter du sucre glace.
S'il est trop épais, ajouter du jus de citron par petites cuillerées.
Glacer les sablés et les laisser sécher quelques heures.
100 g de beurre
50 g de sucre glace
1 jaune d'œuf
50 g de poudre d'amandes
zeste d'1/2 citron
une pincée de sel
Pour le glaçage :
un peu de jus de citron
du sucre glace
Verser la farine dans un grand saladier, ajouter le beurre froid coupé en petits morceaux et mélanger du bout des doigts pour obtenir une poudre grossière.
Ajouter le reste des ingrédients et amalgamer le tout pour former une boule.
Envelopper la pâte et la mettre au frais pendant 30 minutes au moins.
Préchauffer le four à 180 °C.
Abaisser la pâte sur un plan de travail fariné, découper des étoiles (ou d'autres formes) à l'emporte-pièce et les poser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Enfourner 12 minutes à 180 °C. Les biscuits doivent dorer légèrement.
En attendant que les sablés refroidissent (sur une grille), préparer le glaçage : verser le jus de citron dans un bol et ajouter du sucre glace jusqu'à obtenir un mélange qui ne soit ni coulant ni trop épais mais suffisamment souple pour être étalé.
Si le mélange est trop liquide, ajouter du sucre glace.
S'il est trop épais, ajouter du jus de citron par petites cuillerées.
Glacer les sablés et les laisser sécher quelques heures.
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Ce matin, mon poulet est rentré de sa promenade au parc avec une poignée de framboises. Vous croyez ça, vous, qu'on trouve encore des framboises en décembre, à une semaine de Noël ?
26 commentaires:
Ah le pain, la croûte et tout ça...
Bonne fin d'année, joie, santé, amour et prospérité de la part de la famille Ricoré.
Un jour si tu reviens par ici, on pourrait boire un Glühwein ensemble...
J'ai l'impression que les nuages s'eloignent, non? En tout cas le ton est bien plus assure.
Tes kekse etaient toujours aussi bons, tu m'as convertie a ces petites douceurs. Il faut que j'essaie ces etoiles au citron, si delicieuses et reconfortantes avec un the, chaud, sur un coin de mon bureau. Merci!
L'affreuse : Ah, ce pain, il est divin. Il justifie toutes les expéditions :-)
Très bonnes fêtes aux Ricoré ! (J'adore vos tranches de vie américaine. C'est très instructif, d'autant que je n'ai jamais mis les pieds aux States.)
Julie : Avec plaisir ! Je ne vais dans l'Est qu'une fois par an, et un peu en coup de vent, mais j'y penserai à l'occasion :-)
Gracianne : Hum... À vrai dire, pas vraiment. Les nuages s'amoncellent (toujours pas de boulot à l'horizon), mais j'essaie de parler plutôt des choses joyeuses et positives ici (l'épisode des 3,20 € ne m'a pas du tout fait rire sur le moment, mais maintenant, je trouve ça assez drôle).
Je me demande si je ne vais pas en refaire, de ces étoiles au citron, tant elles ont eu de succès.
Tes brutti ma buoni sont très réconfortants aussi :-)
J'aimerais tellement ressentir la même chose que toi quand je vais à la piscine...! Jusqu'à présent c'est toujours une mauvaise heure à passer : il fait froid, la montre n'avance pas, tout le monde me double et il y a des courants d'air dans les douches...
J'espère qu'un jour j'arriverai enfin à aller déjeuner chez Rose Bakery, mais comme les seules possibilités se résument aux jours de we, avec tous les autres Parisiens, c'est pas gagné...
Je n'ai pas retenté les zimsterne cette année, c'était pas une réussite franche l'année dernière (le glaçage a mis 2 jours à sécher, du coup les biscuits ont durci). Peut-être vais-je essayer la recette de Thierry Mulhaupt donnée hier dans "On va déguster" : les biscuits sont cuits avec leur glaçage...ou alors as tu une technique particulière pour le séchage ?
Oh c'est chouette de nouvelles adresses que je découvre grâce à toi ! Kooka Boora je sens que je vais aimer :)
Tu m'épates avec ta journée patissière..merci pour la recette des étoiles au citron !! Je te souhaite plein de bonnes choses pour cette fin d'année.
Ils ont l'air bon, ces biscuits! Je verrais bien aussi en version vanille... Et puis surtout je me verrais bien faire des Vanillekipferl demain, j'en ai envie à chaque fois que je vais acheter mon pain chez der Mann.
Sinon, rien à voir, mais j'ai enfin trouvé LE croissant français, le vrai, avec une tonne de beurre et qui tombe en miettes. On est dans un trip inverse finalement: tu vis en France et rêves de Vienne, je vis à Vienne et rêve de France :)
Bussi!
♥ ♥ ♥
J'ai pensé à toi ce soir car j'ai fait tes zimtstern ...
mon précédent com n'est pas passé :(
je te souhaite de très bonnes fêtes
bises
manuela
Petits sablés au citron testés hier. Délicieux, encore meilleurs que ceux que je faisais depuis des années, recette pourtant également d'origine autrichienne, tirée d'une livre de Weihnachtsbäckerei, souvenir d'une année d'études à Salzburg. Ce doit être la poudre d'amandes qui fait la différence. Merci pour cette recette et toutes les autres qui me rappellent l'Autriche, merci pour les belles photos qui me font rêver et les adresses que j'essaie de tester quand je suis de passage à Paris. Joyeuses fêtes.
Sovanna : Je crois qu'il faut beaucoup de patience et de persévérance avant d'arriver à avoir de telles sensations (par exemple, en brasse coulée, il m'a fallu plus de deux mois, à raison de 3 séances par semaine, avant de me sentir aussi bien). Pour moi, les 15 premières minutes sont toujours un peu pénibles, je dois retrouver mes gestes, régler ma respiration, mais une fois que c'est bon, je me sens comme un petit poisson dans l'eau :-)
C'est curieux, je n'ai jamais eu de problème avec le glaçage des Zimtsterne, il sèche toujours bien et il est toujours bien lisse.
Je laisse juste mes Zimtsterne sécher à l'air libre une fois glacés.
Narumi : Kooka Boora est plus petit et plus cosy que Coutume, il y a de petits canapés dans lesquels on peut rester des heures :-) Mais les places sont chères.
Bonnes fêtes à toi.
Lavinie : Der Mann, der verwöhnt, c'est ça ?
Où trouves-tu ton croissant parfait ? Ça m'intéresse (même si je ne sais que je ne chercherai pas de croissant à Vienne).
Nilufer : Si tu savais le succès que remportent tes amaretti autour de moi :-)
Bergeou : Oui, j'ai vu. Ça fait de jolis cadeaux gourmands dans leur étui de papier japonais :-)
Avis : C'est curieux, je n'ai rien reçu. J'espère qu'il ne faisait pas vingt lignes...
Je te souhaite également de très bonnes fêtes, auprès de ceux qui te sont chers.
Mariecha : Quelle rapidité !
Je ne pensais pas que ces étoiles au citron plairaient autant.
Alors, toi aussi, tu as passé une année là-bas ? Quand était-ce ? Quels souvenirs en as-tu gardé ? Es-tu nostalgique comme moi ? :-)
Je n'ai passé qu'une journée à Salzburg, fin septembre 1998. Beaucoup trop court pour découvrir vraiment la ville, mais j'adorerais y retourner.
Bonnes fêtes à toi.
nan rien, je suis complétement amoureux...
Pas étonnant que Pierre succombe (et encore, a-t'il goûté tes biscuits?);-))
Tu es une personne rare.
Je t'embrasse.
Oui, der Mann der verwöhnt est de l'autre côté de la place (j'aurais préféré un Ströck, mais bon voilà, je vis dans le mauvais Bezirk). Le croissant, c'est au café "le bol", au Hoher Markt, 1. Wien. Il était encore tiède, j'ai cru que j'allais m'évanouir.
L'histoire ne nous dit pas si tu retrouves les potentiels amis à la piscine.
J'ai pensé à toi tout à l'heure, en allant chercher le fameux pain fermier de la boulangerie de la Muette - verdict au beurre salé demain matin, mais la première dégustation m'a déjà beaucoup intéressée - comme le dit le Painrisien, un beau levain pas du tout acide, et une mie douce.
Coutume a l'air très chic - je suis très très café (certainement parce que je suis nulle en préparation de thé, que je brûle souvent, qui infuse trop ou pas assez longtemps - bref, une catastrophe) (il est vrai que le monde du thé, comme celui du vin, a l'air d'un milieu d'initiés, c'est très intimidant). (par contre j'avais adoré l'oolong que tu m'as confié l'an dernier, il est plus facile).
Merci encore pour les Weihnachtskekse délicieux, mention spéciale pour les étoiles au citron mais tout était parfait.
Pierre : ... De qui ?
Cécile : N'allons pas trop vite en besogne : nous ne savons pas de qui Pierre est amoureux.
Heureusement que je suis rare. S'il y en avait plusieurs des comme moi, on ne s'en sortirait pas ;-)
Lavinie : J'ai toujours vu Der Mann comme une chaîne un peu cheap, mais je me trompe peut-être. D'ailleurs, comment situerais-tu Anker, Ströck et Der Mann les uns par rapport aux autres ? (Je ne fréquentais pas beaucoup les boulangeries à l'époque, je me contentais facilement de Vollkornbrot au supermarché.)
Camille : Alors, dans le bassin, je suis toujours très concentrée sur la nage. Mais à la sortie, ou bien dans les couloirs, il m'arrive de tomber sur Borgia, qui aime bien discuter. Et quand on se voit de loin, il me fait signe de loin. Il m'a présenté ses amis, qui me saluent désormais quand on se croise, j'ai échangé quelques mots avec l'un d'entre eux qui voulait savoir de quelle origine j'étais (lui aussi est asiatique). Sinon, il y a un monsieur qui semble les connaître aussi (ce sont tous des habitués de longue date) et qui me dit souvent bonjour. Il a l'air tout gentil. Et puis un autre qui m'a débarrassée d'une petite peluche que j'avais sur mon manteau un jour et qui semble avoir envie de discuter. Je n'ai pas encore eu de véritable échange avec les gens, mais comme le contact est établi, je pense que ça ne saurait tarder. C'est amusant de voir comme l'ambiance est beaucoup plus conviviale dans cette piscine.
En matière de pain, je deviens monomaniaque. Aucun pain ne me satisfait depuis que j'ai découvert mon pain préféré. Même celui de Poujauran ne me fait plus autant d'effet, snif...
Le Café Coutume est dans un quartier chic, mais le service est plutôt cool et décontracté, à l'anglo-saxonne, les baristas répondent volontiers aux questions. C'est très agréable. Ça pourrait te plaire.
Par contre, j'avais été assez mal accueillie à la Maison des Trois Thés. Je voulais qu'on me conseille, mais n'avais pas d'idée précise de ce que je cherchais. La vendeuse m'a soumise à une sorte d'interrogatoire qui m'a fait sentir que j'étais une ignare (parce que j'étais incapable de trouver les mots pour décrire le type de thé que je voulais). J'ai décampé vite fait.
Ça contraste avec l'accueil adorable que j'ai eu chez Zenzoo, moins intimidant pour les novices comme moi. On pourra y aller ensemble, si ça te dit. Idem pour Coutume, d'ailleurs.
je suis sur le point d exécuter ta recette, mais ne trouve pas de podre d amandes... vais essayer de les moudre au mixeur... j adore ce post! je crois que mon comm précédent n est pas passé...
Agnès : Mince alors, c'est embêtant, cette histoire de commentaire qui ne passe pas :-(
J'espère que tu as pu faire ces sablés et que tu as passé un bon Noël.
Je bois une infusion de thym -mal de gorge- et réconfort avec les sablés aux citrons, et les amarettis (j'ai suivi ton lien) . Merci . Pour les mots, les recettes, les adresses, les dessins . Bonne Année, bientôt.
J'adore l'épisode de l'inconnu attentionné, c'est tout à fait cinématographique.
Il faudra au moins que je te présente le pain de Stéphane Mélian - dont le moindre des mérites est tout de même de redorer le blason de ce cher 16ème arrondissement.
Je t'accompagnerais volontiers chez Zenzoo (je n'oserais pas y aller seule) & chez Coutume (je projette de faire l'école buissonière un peu plus souvent)
Madame Alfred (j'adore ce nom !) : Toute forme de réconfort est bonne à prendre en ce moment.
Suis touchée de ces quelques mots. Merci !
Camille : Sache que je suis en train de rédiger mon prochain billet, et que j'y aborde justement les thèmes de la boulangerie (devine laquelle), de la piscine et de l'école buissonnière :-)
Je suis sûre que le gong fu cha chez Zenzoo te plaira. Et puis tu me diras si le café de chez Coutume est vraiment bon.
Je donnerais la première place à Ströck pour son pain, et puis il a des escargots à la pomme que j'aime bien. Der Mann fait les meilleurs brownies et Anker - qui va chez Anker?!
Un truc chouette c'est les Gradwohl, il y en a un au Naschmarkt et vers Döbling, sur la ligne 37, c'est bio-végan, j'avais mangé une sorte de chausson aux marrons bien bon. Et l'autre jour un pote avait des petits pains complets au curry, ça avait l'air bien bon aussi. Ströck je crois.
A part ça dans les supermarchés, c'est souvent aussi des pains des trois chaînes de boulangerie ;)
Alles Gute fürs neue Jahr!
Lavinie : Merci merci pour ton avis éclairé ! Je note ça pour ma prochaine escapade viennoise.
Danke, ebenfalls ! (au fait, est-ce que tu parles avec l'accent viennois ? :-))
Non, j'ai juste appris à dire "ur-leiwand" et "eine Melange" !
Lavinie : Eine "Melanche", tu veux dire ;-)
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