Je voulais vous parler de plein plein de choses... Mais j'ai laissé filer le temps et j'ai accumulé un retard monstre sur ce que j'avais prévu de vous raconter...
Je voulais vous parler du pain des amis et vous dire de l'oublier, oui, de l'oublier, parce que grâce à mon nouvel ami, le Painrisien, j'en ai trouvé un meilleur cet été. Il s'agit d'une sorte de jumeau, le pain préféré de Jean-Paul Mathon : un pain à la croûte rustique, bien cuite et au goût légèrement fumé, avec une mie souple et voluptueuse, et qui dégage en plus un parfum absolument envoûtant — il m'est arrivé plusieurs fois d'aller au cinéma après m'être approvisionnée en pain préféré, et d'avoir dans les narines son odeur entêtante échappée de mon cabas (pourtant fermé) durant tout le film. Sachez que le beurre salé lui va à ravir et qu'il est idéal pour saucer son assiette — même si cela ne se fait pas, théoriquement.
Pour tout vous dire, je suis devenue totalement accro à ce pain, et je n'hésite pas à traverser trois arrondissements pour aller faire mes réserves — comme il se congèle très bien, j'en prends toujours deux morceaux, cela me permet de faire le trajet pas plus de deux fois par semaine.
En fait, Jean-Paul Mathon n'est autre que celui qui a formé Christophe Vasseur. En me rendant à sa boulangerie, La Gambette à Pain, début août, j'ai découvert que Christophe Vasseur n'avait rien inventé avec son pain des amis, ses chaussons à la pomme fraîche, sa mouna, ses petits pains salés fourrés, ses tartes feuilletées, même si ses produits sont d'excellente qualité...
Finalement, quitte à traverser Paris, je préfère aller à La Gambette à Pain car : 1) le pain préféré développe des arômes plus complexes et marqués que celui des amis, et a ma préférence, 2) les pains au chocolat (à la farine T80, tout comme le reste des viennoiseries) sont meilleurs, d'un format plus généreux et, divine surprise, ne dégagent aucune sensation de gras, 3) ils font un flan pâtissier à mourir, avec une crème hyper soyeuse et fondante — et vous savez sans doute à quel point j'aime les flans —, 4) enfin, un boulanger qui s'octroie une longue pause pour aller apprendre le chinois à Taïwan (!) et qui exerce son métier en cultivant une certaine discrétion n'est pas pour me déplaire.
Pour tout cela, croyez-moi, ça vaut le coup de traverser Paris et d'aller se perdre au fin fond du 20ème — vu de mon sud parisien. Autrement, si un jour vous allez voir une pièce à La Colline ou devez, pour une raison quelconque, vous rendre au Rectorat de Paris, c'est l'occasion d'y faire un tour.
C'était encore l'été quand une amie est venue à la maison un dimanche pour cuisiner avec moi. Nous nous étions mises d'accord pour préparer une moussaka, parce que c'était un plat que je n'avais jamais osé faire mais qu'elle maîtrisait... Du coup, j'étais ravie d'avoir cette petite leçon de cuisine avec elle.
Je n'ai pas l'habitude de cuisiner à quatre mains, mais la répartition des tâches s'est faite tout naturellement : elle s'occupant de la viande et de la béchamel, moi de la cuisson des aubergines et du montage. Pour accompagner la moussaka, il y eut une simple salade de tomates anciennes — pas de dessin car pas de photo potable de l'assiette —, et j'avais préparé pour le dessert une glace fior di latte que nous avons mangée avec des figues poêlées au miel... — et là, évidemment, c'est plus photo- et graphigénique.
De quoi avons-nous discuté ce jour-là ? J'avoue que je ne sais plus très bien — mon cerveau commence à se ramollir... — mais c'était chouette, puisque nous allons remettre ça très bientôt, chez elle cette fois-ci. Hé hé.
C'était encore l'été quand je me suis rendue, un jour de septembre, dans le petit studio de Rachel Khoo pour un déjeuner très convoité, en compagnie de Cléo et Mary Kay — Rachel s'étant trompée dans ses réservations, nous étions exceptionnellement trois invitées au lieu de deux.
J'avoue avoir assez peu participé à la conversation durant ce repas, fidèle à mes habitudes insociables — vous ai-je déjà raconté mes années de maternelle passées sans dire un seul mot à la maîtresse...? —, mais la bonne humeur, l'énergie et l'irrésistible accent british de Rachel, sa concentration/décontraction en cuisine... tout cela fut délicieux à observer — pour le reste, je n'ai pas voulu être trop intrusive, mais sa garde-robe a l'air très chouette.
J'ai été charmée par sa cuisine pétillante et inspirée : les crackers en forme de Tour Eiffel, la petite caille farcie aux marrons et aux pommes, à la chair bien tendre, les choux de Bruxelles crus en salade, une vraie découverte, la clémentine pochée avec le croquant de la meringue, le tout recouvert de sauce au chocolat...
Tenez, voici l'entrée en image, qui fait très My Little Paris Kitchen.
C'était encore un peu l'été quand je suis allée voir Habemus Papam un matin, après une séance de piscine et un petit déjeuner chez Exki. Ce qui suit va sans doute vous paraître étrange, mais durant le film, je suis tombée en amour — oui, vous avez bien lu — avec un Michel Piccoli touché par la grâce dans ce rôle de pape en plein doute et en plein questionnement existentiel. Sans doute l'un de ses plus beaux rôles. Cela m'a donné envie de (re)découvrir sa filmographie, et puis aussi de revoir les films de Nanni Moretti, en particulier Caro diario et Aprile, qui m'avaient enthousiasmée au moment de leur sortie en salles.
Enfin, il faut que je vous parle de deux recettes, découvertes il y a deux, trois ans déjà, et qui sont devenues des classiques chez moi. Tout d'abord, une salade de haricots verts avec une vinaigrette à la sauce soja, parsemée d'amandes grillées et agrémentée de force coriandre, que je ne peux m'empêcher de faire dès que j'ai des haricots verts — ils sont vraiment sublimés par cette recette. Et une frita, goûtée et adorée lors d'un pique-nique aux Tuileries, et dont nous nous régalons très souvent l'été. Il faut que vous les essayiez — enfin, ce sera pour l'été prochain maintenant.
Salade de haricots verts à la coriandre et aux amandes
(merci Marion ! Recette originale ici)
500 g de haricots verts équeutés
1 poignée d'amandes entières (non mondées)
1 + 1 c.s. de sauce soja (ici : Kikkoman)
2 c.s. de vinaigre de riz
1 c.s. d'huile neutre
1 gousse d'ail émincée
1/2 à 1 c.c. de gingembre frais râpé (facultatif)
1 petite échalote émincée
feuilles de coriandre
Faire chauffer une poêle anti-adhésive, et y faire torréfier les amandes à feu moyen.
Hors du feu, ajouter 1 c.s. de sauce soja et mélanger rapidement avec une cuillère afin que la sauce recouvre les amandes.
Déposer sur une assiette et réserver.
Faire cuire les haricots verts dans un grand volume d'eau bouillante salée, entre 5 et 10 minutes (plutôt 10 minutes pour moi).
Égoutter les haricots, les rincer sous un filet d'eau froide afin de stopper leur cuisson, et les égoutter à nouveau.
Laisser refroidir.
Préparer la vinaigrette en mélangeant le vinaigre de riz, l'huile, l'ail, le gingembre, et la cuillère de sauce soja restante.
Verser sur les haricots et bien mélanger.
Concasser grossièrement les amandes et les répartir sur la salade avec la coriandre fraîche et l'échalote émincée.
Servir immédiatement — avec du riz, c'est très très bon.
La frita de Gracianne (recette originale ici)
4 poivrons rouges
2 boîtes de tomates concassées
1/2 verre d'huile d'olive
4 gousses d'ail pelées
4 feuilles de laurier
sel, poivre, piment d'Espelette
Dans une grande poêle anti-adhésive, verser l'huile d'olive puis les tomates.
Ajouter l'ail, le laurier, couvrir et laisser cuire à feu moyen-doux pendant une heure environ, jusqu'à ce que la sauce soit bien dense.
Pendant ce temps-là, épépiner les poivrons, les couper en quatre, et les mettre à griller au four (sur une plaque recouverte de papier alu) à 200 °C, jusqu'à ce qu'ils soient cloqués et noircis de toutes parts.
Refermer (hermétiquement) la feuille d'alu sur les morceaux de poivrons, et laisser refroidir.
Peler les poivrons et les couper en lanières.
Quand la sauce est bien dense, ajouter les poivrons, le sel, le poivre et le piment d'Espelette et laisser cuire encore une bonne heure jusqu'à ce que toute l'humidité s'évapore.
Rectifier l'assaisonnement et laisser refroidir complètement avant de servir — avec du bon pain, par exemple.
Pour tout vous dire, je suis devenue totalement accro à ce pain, et je n'hésite pas à traverser trois arrondissements pour aller faire mes réserves — comme il se congèle très bien, j'en prends toujours deux morceaux, cela me permet de faire le trajet pas plus de deux fois par semaine.
Ne vous fiez pas à sa forme cubique et sa découpe nette un peu froides.
C'est au contraire un pain très sensuel...
C'est au contraire un pain très sensuel...
En fait, Jean-Paul Mathon n'est autre que celui qui a formé Christophe Vasseur. En me rendant à sa boulangerie, La Gambette à Pain, début août, j'ai découvert que Christophe Vasseur n'avait rien inventé avec son pain des amis, ses chaussons à la pomme fraîche, sa mouna, ses petits pains salés fourrés, ses tartes feuilletées, même si ses produits sont d'excellente qualité...
Finalement, quitte à traverser Paris, je préfère aller à La Gambette à Pain car : 1) le pain préféré développe des arômes plus complexes et marqués que celui des amis, et a ma préférence, 2) les pains au chocolat (à la farine T80, tout comme le reste des viennoiseries) sont meilleurs, d'un format plus généreux et, divine surprise, ne dégagent aucune sensation de gras, 3) ils font un flan pâtissier à mourir, avec une crème hyper soyeuse et fondante — et vous savez sans doute à quel point j'aime les flans —, 4) enfin, un boulanger qui s'octroie une longue pause pour aller apprendre le chinois à Taïwan (!) et qui exerce son métier en cultivant une certaine discrétion n'est pas pour me déplaire.
Pour tout cela, croyez-moi, ça vaut le coup de traverser Paris et d'aller se perdre au fin fond du 20ème — vu de mon sud parisien. Autrement, si un jour vous allez voir une pièce à La Colline ou devez, pour une raison quelconque, vous rendre au Rectorat de Paris, c'est l'occasion d'y faire un tour.
La Gambette à Pain
86, avenue Gambetta
75020 Paris
01 43 64 52 34
M° Pelleport ou Saint-Fargeau (ligne 3bis) ou Gambetta (lignes 3 et 3bis)
Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 20h
(pain préféré disponible à partir de 10h)
86, avenue Gambetta
75020 Paris
01 43 64 52 34
M° Pelleport ou Saint-Fargeau (ligne 3bis) ou Gambetta (lignes 3 et 3bis)
Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 20h
(pain préféré disponible à partir de 10h)
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C'était encore l'été quand une amie est venue à la maison un dimanche pour cuisiner avec moi. Nous nous étions mises d'accord pour préparer une moussaka, parce que c'était un plat que je n'avais jamais osé faire mais qu'elle maîtrisait... Du coup, j'étais ravie d'avoir cette petite leçon de cuisine avec elle.
Je n'ai pas l'habitude de cuisiner à quatre mains, mais la répartition des tâches s'est faite tout naturellement : elle s'occupant de la viande et de la béchamel, moi de la cuisson des aubergines et du montage. Pour accompagner la moussaka, il y eut une simple salade de tomates anciennes — pas de dessin car pas de photo potable de l'assiette —, et j'avais préparé pour le dessert une glace fior di latte que nous avons mangée avec des figues poêlées au miel... — et là, évidemment, c'est plus photo- et graphigénique.
De quoi avons-nous discuté ce jour-là ? J'avoue que je ne sais plus très bien — mon cerveau commence à se ramollir... — mais c'était chouette, puisque nous allons remettre ça très bientôt, chez elle cette fois-ci. Hé hé.
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C'était encore l'été quand je me suis rendue, un jour de septembre, dans le petit studio de Rachel Khoo pour un déjeuner très convoité, en compagnie de Cléo et Mary Kay — Rachel s'étant trompée dans ses réservations, nous étions exceptionnellement trois invitées au lieu de deux.
J'avoue avoir assez peu participé à la conversation durant ce repas, fidèle à mes habitudes insociables — vous ai-je déjà raconté mes années de maternelle passées sans dire un seul mot à la maîtresse...? —, mais la bonne humeur, l'énergie et l'irrésistible accent british de Rachel, sa concentration/décontraction en cuisine... tout cela fut délicieux à observer — pour le reste, je n'ai pas voulu être trop intrusive, mais sa garde-robe a l'air très chouette.
J'ai été charmée par sa cuisine pétillante et inspirée : les crackers en forme de Tour Eiffel, la petite caille farcie aux marrons et aux pommes, à la chair bien tendre, les choux de Bruxelles crus en salade, une vraie découverte, la clémentine pochée avec le croquant de la meringue, le tout recouvert de sauce au chocolat...
Tenez, voici l'entrée en image, qui fait très My Little Paris Kitchen.
Sachez que derrière la Tour Eiffel se cache un cracker en forme de flocon de neige,
détail pour le moins amusant pour une assiette estivale.
Merci Rachel pour ce repas exquis ! Je suis à présent impatiente de découvrir le livre.détail pour le moins amusant pour une assiette estivale.
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C'était encore un peu l'été quand je suis allée voir Habemus Papam un matin, après une séance de piscine et un petit déjeuner chez Exki. Ce qui suit va sans doute vous paraître étrange, mais durant le film, je suis tombée en amour — oui, vous avez bien lu — avec un Michel Piccoli touché par la grâce dans ce rôle de pape en plein doute et en plein questionnement existentiel. Sans doute l'un de ses plus beaux rôles. Cela m'a donné envie de (re)découvrir sa filmographie, et puis aussi de revoir les films de Nanni Moretti, en particulier Caro diario et Aprile, qui m'avaient enthousiasmée au moment de leur sortie en salles.
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Enfin, il faut que je vous parle de deux recettes, découvertes il y a deux, trois ans déjà, et qui sont devenues des classiques chez moi. Tout d'abord, une salade de haricots verts avec une vinaigrette à la sauce soja, parsemée d'amandes grillées et agrémentée de force coriandre, que je ne peux m'empêcher de faire dès que j'ai des haricots verts — ils sont vraiment sublimés par cette recette. Et une frita, goûtée et adorée lors d'un pique-nique aux Tuileries, et dont nous nous régalons très souvent l'été. Il faut que vous les essayiez — enfin, ce sera pour l'été prochain maintenant.
Salade de haricots verts à la coriandre et aux amandes
(merci Marion ! Recette originale ici)
500 g de haricots verts équeutés
1 poignée d'amandes entières (non mondées)
1 + 1 c.s. de sauce soja (ici : Kikkoman)
2 c.s. de vinaigre de riz
1 c.s. d'huile neutre
1 gousse d'ail émincée
1/2 à 1 c.c. de gingembre frais râpé (facultatif)
1 petite échalote émincée
feuilles de coriandre
Faire chauffer une poêle anti-adhésive, et y faire torréfier les amandes à feu moyen.
Hors du feu, ajouter 1 c.s. de sauce soja et mélanger rapidement avec une cuillère afin que la sauce recouvre les amandes.
Déposer sur une assiette et réserver.
Faire cuire les haricots verts dans un grand volume d'eau bouillante salée, entre 5 et 10 minutes (plutôt 10 minutes pour moi).
Égoutter les haricots, les rincer sous un filet d'eau froide afin de stopper leur cuisson, et les égoutter à nouveau.
Laisser refroidir.
Préparer la vinaigrette en mélangeant le vinaigre de riz, l'huile, l'ail, le gingembre, et la cuillère de sauce soja restante.
Verser sur les haricots et bien mélanger.
Concasser grossièrement les amandes et les répartir sur la salade avec la coriandre fraîche et l'échalote émincée.
Servir immédiatement — avec du riz, c'est très très bon.
La frita de Gracianne (recette originale ici)
4 poivrons rouges
2 boîtes de tomates concassées
1/2 verre d'huile d'olive
4 gousses d'ail pelées
4 feuilles de laurier
sel, poivre, piment d'Espelette
Dans une grande poêle anti-adhésive, verser l'huile d'olive puis les tomates.
Ajouter l'ail, le laurier, couvrir et laisser cuire à feu moyen-doux pendant une heure environ, jusqu'à ce que la sauce soit bien dense.
Pendant ce temps-là, épépiner les poivrons, les couper en quatre, et les mettre à griller au four (sur une plaque recouverte de papier alu) à 200 °C, jusqu'à ce qu'ils soient cloqués et noircis de toutes parts.
Refermer (hermétiquement) la feuille d'alu sur les morceaux de poivrons, et laisser refroidir.
Peler les poivrons et les couper en lanières.
Quand la sauce est bien dense, ajouter les poivrons, le sel, le poivre et le piment d'Espelette et laisser cuire encore une bonne heure jusqu'à ce que toute l'humidité s'évapore.
Rectifier l'assaisonnement et laisser refroidir complètement avant de servir — avec du bon pain, par exemple.
26 commentaires:
Servir avec du bon pain - toujours! Et le pain prefere gagne a etre connu, vraiment. le moelleux, le gout, l'odeur, il a tout. C'est ca que je cherche a obtenir, peut-etre, un jour (soyons fou).
Merci pour la frita de Meme, qui serait tellement surprise de la voir circuler comme ca sur la toile (qu'elle n'a jamais connue) et le souvenir de ce chouette pique-nique aux Tuileries.
Cette salade de haricots verts me plaît beaucoup! Elle va se retrouver à ma table, j'en suis certaine!
Lou
L'automne a ses petits plaisirs...
Merci pour ces recettes qui semblent très savoureuses... Quant à la Gambette à Pain, vous savez aussi ce que j'en pense :)
Si vous aimez Moretti je vous conseille aussi Le caïman, peut-être son meilleur, et des plus vieux comme Sogni d'Oro, Bianca, La messe est finie.
Anna
TRèS heureux d'avoir pu vous faire découvrir cette adresse et que vous preniez plaisir à vous y rendre ! Le bon (et en l'occurrence, je devrais dire le très bon) pain mérite d'être partagé.
Belle journée,
Rémi
Il faut à tout pris que j'aille voie Habemus Papam mais, le temps que je me prenne en main, il ne passe qu'à des kilomètres (subjectifs, certes) de chez moi...
Je crois qu'il me faudra le voir sur mon n'ordinateur...Mais il y a trop de films qui me tentent(l'Appolonide, Un monstre à Paris, The artiste...). C'est agaçant, sachant que parfois il n'y a juste RIEN.
(Moi qui avais prévu d'aller m'offrir du pain des amis lors de mon food trip... voilà que j'ai l'impression qu'il n'est qu'une pâle copie!)
Cooool une nouvelle adresse de boulange ! j'adooore le pain. Sauf quand la croute du dessou a un peu trop cuit et que cela donne une amertume (c'est parfois le cas pour les pains rustiques comme le pain des amis).
Et chouette, une recette salade de haricots verts. Quand j'en ai, je fais aussi une salade, mais avec du filet de porc émincé et des échalotes grillées (recette publiée en août)
Gracianne : J'aimerais bien que tu y arrives un jour, et que tu nous expliques comment faire...
Merci beaucoup à ta Mémé pour la frita ! (rendons à César...)
Lou : J'espère qu'elle te plaira (mais bon, il n'y a pas de raison...).
Laurent : Oui, et à vrai dire, je préfère l'automne à l'été.
Louise : Oui, on est d'accord :-)
Anna : Merci du conseil ! Je ne sais pas s'il y a encore une rétrospective Moretti à Paris, il faudrait que je regarde les programmes...
Rémi : Merci encore pour les bonnes adresses que tu nous donnes sur ton blog ! La découverte de la Gambette à Pain a changé ma vie :-)
Riane : Personnellement, je n'ai pas trop aimé l'Apollonide, trop angoissant et gore (cf. le découpeur dans Nip/Tuck), et la fin m'a un peu dérangée.
En revanche, dans le genre angoissant, j'ai aimé We need to talk about Kevin (même si j'ai failli quitter la salle pendant le premier quart d'heure tellement j'étais tendue).
The Artist est pas mal, mais pour ceux qui, comme moi, vénèrent Singing in the Rain, la scène de claquettes est FANTASTIQUE.
(Je pense que tu peux pousser jusqu'à Pelleport pour goûter le pain préféré de Mathon, ça vaut le coup !)
Sovanna : Le pain préféré a aussi une croûte du dessous très cuite. Ce n'est pas ce que je préfère, mais comme il y a beaucoup de mie, ce n'est pas un problème (ça l'est plus sur une baguette, je trouve).
Et je serais curieuse de savoir ce que tu penses du flan aussi (mais il ressemble plus à celui de PH qu'à celui de Marletti, que, malheureusement, je n'ai pas trop aimé).
J'avais vu ta salade aussi, elle m'avait bien plu :-) Il faudrait que je l'essaie.
Reading your post brought back good memories of when it was still summer and we had lunch together at "My Little Paris Kitchen". I love your drawing of the starter with the Eiffel Tower! Your recipe for green beans with coriander has inspired me - I'll be making it soon. I see that you like Kunitoraya. Me too! It's the best place that I've found in Paris for udon noodles. I'm going to have to keep an eye on your blog for other foodie tips because I'm still learning (eating) my way around the city.
Depuis que je vis ici, j'ai abandonné depuis longtemps cette quête du pain parfait. Je m'étais mise à faire mon pain moi-même (inutile de te préciser que je ne m'amuserai même pas à le comparer avec ceux d'un seul des boulangers que tu cites,of course!!) mais, depuis qqs mois, j'ai mis la pédale douce sur les fabrications maison (yaourts, marmelades, ...), moins de temps et d'énergie pour tout ça.
Je peux parfaitement concevoir que l'on tombe en amour pour un acteur à travers un rôle qu'il a incarné, cela m'est déjà arrivé. Tu m'as en tous cas donné très envie de voir ce film.
Enfin, cette "frita" me tente, j'ai tout ce qu'il faut pour la réaliser.
Que ton automne soit le plus doux et serein possible.
Je t'embrasse.
You did it :)
Je devrais tester La Gambette, mais difficile quand le Pain des amis est juste de l'autre côté du canal.
J'ai du retard en matière de goûtage de flans... j'ai toujours celui de Jacques Genin à tester. En fait moi c'est celui de PH que j'ai pas trop aimé : je préfère les flans plus crémeux, le côté "à l'eau" m'a un peu décue et il m'a semblé un poil trop sucré. Comme quoi les goûts en matière de flans sont très subjectifs !
Mary Kay : Thanks for coming here!
I hope you will like the green beans.
Cécile : Je suis sûre que tu aimeras ce film. Quand on voit ce pape désemparé si touchant, on a envie de le serrer dans ses bras (c'est très cucul, mais j'assume).
Prends soin de toi aussi.
Cléo : Viii :-) Ce n'est que justice.
Sovanna : Je pense que le flan de J. Génin devrait te plaire...
Tu mentionnes des stations de métro dont je ne soupçonnais même pas l'existence... Mais merci pour le Painrisien, qui m'indique du coup une jolie boulangerie pas trop loin de chez moi (dans ce cher quartier "désagréable et bourgeois", c'est si bien dit :).
Parfaitement d'accord avec toi sur Habemus Papam, j'ai été très émue. (je suis aussi très curieuse de ton avis sur Poulet aux prunes, dont je reviens tout juste).
(et j'espère que tout va bien - je t'écris très bientôt)
Bonjour, j'ai goûté à ton (façon de parler ;)) pain et il valait bien tous ces kilomètres, j'en profite pour te remercier pour toutes les bonnes adresses que tu partages ici, c'est très précieux.
J'aime beaucoup tes figues, avec la glace, je crois que le rouge convient très bien à ton style de dessin ;)
Camille : Je suis sûre qu'il y a beaucoup de Parisiens qui ne les connaissent pas non plus. J'ai dû descendre une ou deux fois à Saint-Fargeau de toute ma vie — et encore, c'était il y a dix ans au moins — et jamais à Pelleport (j'aime bien Pèle-porc aussi ;-)). Il faut dire qu'en dehors de la Gambette, je n'ai pas tellement de raisons de traîner dans ce coin de Paris...
Habemus Papam est un des plus beaux films que j'ai vus cette année. Avec Tomboy. Et encore, les mots sont trop faibles pour décrire l'émotion que j'ai ressentie.
J'ai surmonté mes réticences pour aller voir Poulet aux prunes la semaine dernière (la bande-annonce laissait deviner un fiasco), et même si ce n'est pas aussi nul que je ne le craignais et que j'aime bien Mathieu Amalric, j'en veux à Marjane Satrapi d'avoir gâché cette
adaptation. Faire un film d'animation eût été trop facile, sans doute, mais le résultat aurait été à la hauteur du livre — je pense à Persepolis, porté à l'écran de façon MAGISTRALE...
Quel gâchis.
Ali Gâteau : Tu es allée jusqu'à Pelleport ! Tu vois, ça valait le coup :-) Je suis très contente de pouvoir partager des adresses ici et que cela fasse des heureux.
Merci pour le compliment, ça m'encourage à progresser.
J'aime beaucoup ton dessin de figue et tes dessins sucrés... la salade de haricots me mets l'eau à la bouche! ah c'est toujours bien de passer chez toi.
Je n'avais pas été très convaincue par la bande-annonce non plus. Peut-être que le fait de ne pas avoir lu la BD avant change beaucoup ; j'ai apprécié une certaine langueur loin des conventions, et une poésie des images, mais le film était parfois mou.
J'irai voir Pèle-porc (haha) quand j'aurai un congélateur et d'autres personnes à nourrir, histoire de ne pas faire le trajet pour 100gr de pain. (en fait, je regrette de ne plus avoir mon petit frère sous la main, il finissait très bien les provisions)
coucou mingou
je viens à paname bientôt et je passera à la gambette à pain ( j'ai mes deux meilleurs amis qui habitent juste à côte! ) pour gouter ce pain et le reste :)
bises
j'aime beaucoup ton dessin de figue!
Camille : Je n'ai pas du tout aimé le côté comique apporté par Jamel D. et Édouard B., ni l'esthétique du film en général (même si, c'est vrai, il y a de la poésie dans certaines images).
Si on se voit en semaine, je peux t'en apporter, du pain préféré...
Avis : Quelle chance d'avoir ses meilleurs amis dans le quartier, c'est l'occasion idéale d'aller à la Gambette :-)
Les trois pains que j'ai goûtés (pain préféré, pain à l'épeautre et Parigot) sont tous bons, et j'adore les pains au chocolat, le flan et certaines tartes. J'aime moins les escargots (en particulier celui au citron, mais il faudrait que je reteste histoire d'être sûre) et le moelleux au chocolat est assez quelconque.
Sinon, les petits pains salés fourrés sont pas mal aussi.
Tu me diras !
Cette Frita .. j'en rêve encore ...
Pour ma part ton merveilleux gâteau au chocolat et tes fantastiques brownies font désormais partie des classiques de la maison !
Bisous <3
Marion : Je peux dire la même chose de cette salade de haricots verts que j'ai découverte chez toi :-)
J'espère que tu vas bien. Bises.
J’ai fait la salade de haricots (oui je sais, c’est plus la saison, c’est mal), c’était super bon :-)
Par contre j’ai eu un peu peur des échalotes crues, donc je les ai fait griller.
Claire : Les échalotes crues, c'est bien en quantité modérée. Et si ton amoureux en mange aussi, il n'y a pas de problème ;-)
Mais je suis sûre que c'était super bon aussi avec la version grillée.
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